(dépêches)
L'UMP sera-t-elle encore un jour majoritaire ?
http://fr.news.yahoo.com/79/20100309/tfr-l-ump-l-union-pour-une-machine-perdr-ba15d4f.html
http://regionales2010.slate.fr/article/2543/lump-lunion-pour-une-machine-a-perdre/
L’UMP, l’Union pour une Machine à Perdre
Ecrit par Ariane Istrati dans National , le 8/03/2010 La défaite aux régionales n’est pas encore actée pour la droite que déjà ses dirigeants s’interrogent: et si la tactique du parti
unique n’était, en fait, qu’une énorme erreur? La question se pose dans les couloirs de l’Assemblée nationale comme aux tables des ministres. Les leaders UMP font un constat simple: malgré des
scores très honorables (autour de 30% selon les sondages), leur parti serait incapable de gagner dans le cadre d’un scrutin à deux tours. Ayant fait le vide autour de lui et repoussé François
Bayrou dans le camp de la gauche, le parti majoritaire ne dispose d’aucune réserve de voix pour passer la barre des 50%. Un sacré handicap face à un Parti socialiste qui, à jeu égal, peut, lui,
compter sur les reports des suffrages d’Europe Ecologie ou des petites listes de gauche. Une perspective pas très réjouissante pour la droite en vue de la présidentielle de 2012.
Petit retour en arrière, à une époque où deux partis, le RPR et l’UDF, se partageaient l’électorat de droite. C’était il y a huit ans; une éternité. Lassé des doubles candidatures et des
batailles fratricides (Chirac-Giscard, Barre-Chirac, Chirac-Balladur), les stratèges gaullistes eurent l’idée du parti unique. Le but: en finir une bonne fois pour toute avec les divisions et les
bagarres d’ego à droite. A la manœuvre: Jérôme Monod, le conseiller de Jacques Chirac et Alain Juppé, son ancien Premier ministre.
A l’époque déjà, le scénario faisait de nombreux sceptiques et notamment un certain… Nicolas Sarkozy. Malgré les réticences, la Chiraquie impose le parti unique au lendemain de la victoire de
Jacques Chirac contre Jean-Marie Le Pen en 2002. Alain Juppé reçoit alors le soutien indispensable et providentiel de Philippe Douste-Blazy, bras droit de François Bayrou qui embarque avec lui
des cohortes de députés UDF au nom de l’unité. Bayrou hurle à la trahison et refuse la fusion avec l’UMP faisant vivre sa petite boutique qu’il transformera ensuite en Modem.
L’ UMP semble alors indestructible: toute la droite (sauf quelques irréductibles centristes) y est rassemblée. Elle devient rapidement le premier parti politique de France en nombre de militants.
Hostile à sa création, Nicolas Sarkozy voit très vite l’intérêt qu’il peut tirer d’une telle organisation pour conquérir le pouvoir. En 2004, il met la main sur le mouvement et le transforme en
machine de guerre (augmentation du nombre d’adhérents, conventions thématiques pour marteler ce qui deviendront des slogans de campagne…etc). Lorsqu’il l’emporte en 2007, les commentateurs
saluent sa dextérité à faire l’union alors que Ségolène Royal n’est jamais parvenue à fédérer l’ensemble de sa famille.
L’UMP est désormais considérée comme un élément majeur de la victoire. Rien n’est moins sûr aujourd’hui. A y regarder de près, Nicolas Sarkozy doit surtout son succès à son énergie au service
d’un projet de rupture (à une dimension personnelle donc) et à son habileté à attirer les voix du FN par un discours sécuritaire et démagogique (dimension stratégique). Aujourd’hui, la majorité
n’en est plus là. La «magie» Sarkozy est bien loin et les sympathisants frontistes sont retournés à leurs premières amours ou bien se réfugient dans l’abstention.
Considérée comme une aubaine hier, l’UMP s’est transformé en piège dès lors qu’il n’a pas pu se trouver d’alliés. La myriade de micro-partis qui l’entourent (Nouveau centre d’Hervé Morin, Parti
Radical de Jean-Louis Borloo et autres Gauche moderne de Jean-Marie Bockel) est trop faible pour constituer un appoint. Pire, ces petites formations mettent le bazar dans la majorité comme lors
de la constitution des listes pour les régionales où à force de faire de la place à telle ou telle, les UMP pur jus se sont plaint d’être relégués au rôle de figurants. Si le mauvais score de
l’UMP prévu dimanche prochain par les sondages se confirme, ceux qui dénoncent tout bas la stratégie de l’union pourraient bien sortir du bois. En s’appuyant sur une équation simple: 30% ne fait
pas 50%!
Ariane Istrati
http://fr.news.yahoo.com/82/20100309/tfr-si-sarkozy-bat-la-campagne-4abdc0f.html
Si, Sarkozy bat la campagne
il y a 8 heures 2 min
20minutes.fr Buzzer ! Imprimer Lire la suite l'article
« M'engager dans la campagne, au sens partisan, ce n'est pas mon rôle, ce n'est pas la place d'un président de la République. » La phrase de Nicolas Sarkozy, prononcée fin janvier au « 20 heures
» de TF1 n'est plus d'actualité. Le chef de l'Etat se rend aujourd'hui en Franche-Comté aux côtés d'Alain Joyandet, secrétaire d'Etat chargé de la coopération et surtout tête de liste UMP dans
cette région. A moins d'une semaine du premier tour, ce déplacement fait grincer des dents. Le MoDem franc-comtois dénonce « un show préélectoral » au détriment du respect des institutions. La
ligne est la même au PS, qui demande que la totalité du déplacement de Nicolas Sarkozy soit imputée aux comptes de campagne de l'UMP. Et selon Le Parisien, le président de la République n'a pas
fini de s'impliquer en faveur du parti majoritaire puisqu'il pourrait accorder une interview au Figaro Magazine, samedi, à la veille du scrutin. « Un « mélange des genres » contraire « à
l'éthique républicaine », expliquait hier le porte-parole du PS, Benoît Hamon. W
C. M.
http://www.midilibre.com/articles/2010/03/07/A-la-Une-Sur-internet-les-pretendants-devoilent-leurs-amities-politiques-1139134.php5
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A la Une Édition du dimanche 7 mars 2010
DR
RégionalesSur internet, les prétendants dévoilent leurs amitiés politiques
Devenu la vitrine incontournable d’une campagne réussie, le web permet de mieux cerner les postulants à la Région.
C’est Christian Jeanjean qui maîtrise manifestement le mieux l’outil internet. Plus de 2 200 supporters sur sa page Facebook et presque 5 000 amis : un record de notoriété virtuelle en
Languedoc-Roussillon. Par ailleurs, il est le seul candidat à afficher ses affinités avec le Medef.
Le maire de Palavas-les-Flôts, et candidat Divers droite, soutient nombre de personnalités de l’UMP : Frédéric Lefèbvre ou Nicolas Sarkozy. Au moins deux points communs avec le sénateur-maire de
Béziers, Raymond Couderc…
Vient en second, l’actuel président de Région et de l’agglomération de Montpellier, Georges Frêche. Sur Facebook toujours, l’élu sortant totalise autour de 2 000 fans dans deux pages.
Pourtant, il comptabilise le record absolu de groupes créés contre lui.
A l’instar d’une douzaine de groupes anti-Frêche, plus de 600 personnes s’accordent sur la page "Je ne voterai pas Georges Frêche". Par ailleurs, son site de campagne apparaît comme étant de
belle facture ; il fourmille d’informations et de contenu.
La troisième place du podium revient à Patrice Drevet, ancien "Monsieur météo" de France 2, et actuel candidat pour la liste de l’Alliance écologiste indépendante (AEI). Le groupe Facebook "Voter
pour Patrice Drevet lors des régionales de 2010" comptabilise au-delà de 1 700 membres. Il compte autour de 2 200 amis.
Son blog se veut proche de l’électeur potentiel par son apparence et son style épuré, presque amateur. L’occasion de lire que le candidat se dit du centre. Mais un petit tour du coté de Facebook
modère sérieusement cette information : dans les pages préférées du candidat, figurent en grande partie des femmes et hommes de droite ! (Valérie Létard, François Fillon, Nicolas Sarkozy…)
Jean-Louis Roumégas, tête de liste Europe Écologie, et Raymond Couderc (UMP) arrivent à égalité : plus de 1 600 soutiens. Suivent Hélène Mandroux pour le PS (900 supporters) et France Jamet pour
le Front national (600 fans). En terme de référencement, Couderc talonne Jeanjean, mais tous deux bénéficient d’un bon classement sur le moteur de recherche Google.
Internet permet-il de relativiser certains sondages ? Réponse très prochainement dans les urnes...