Nicolas est beau, Nicolas est grand, Nicolas porte une chemise blanche et ne tape pas sur des bambous mais c'est numéro 1 quand même. Et pourquoi ? Car dans son île, oui, d'accord c'est vrai, on est fous mais on est musiciens aussi. Nicolas est là où il y a marqué Matthieu Gonet mais Matthieu Gonet est à droite alors que Nicolas est plutôt à gauche. Et je ne parle pas forcément de politique.
Les mains de Nicolas sont belles aussi quand elles ne tapent pas sur des bambous et l'on peut conclure, non à ses mains mais à sa chemise que le tournage a été réalisée en plusieurs fois ou que Nicolas change régulièrement de chemise car il ne porte plus la blanche du début mais une chemise couleur chocolat qui sied si bien à son teint d'albâtre digne des meilleurs marbres de Carrare.
Ici, le Nicolas se cache. Mais il est là pourtant, tapi tel Narnard, grand fauve qu'il est, caché derrière un pupitre, une cymbale et un flûtiste caché lui-même par un splendide bandeau 19/20 Paris Ile-de-France Spectacles. Détail important à noter, il est 19h193.
Voici qu'enfin le Nicolas s'expose en pleine lumière, le deltoïde tendu vers l'effort, la chemise entrouverte pour plus de classe et une meilleure sudation, le geste altier malgré la tension, la mèche rebelle et le paquet moulé, une bouboule en l'air, une bouboule en bas, aussi concentré que le bon lait sucré.
Si vous n'avez pas encore vu Spamalot, courez-y. Vous pouvez croire un mec qui est prêt à sortir le lance-flamme à chaque fois qu'il entend " Nous sommes deux sœuuuuurs jumelles " ou tout autre air de Michel Legrand. Les comédies musicales, c'est pas mon truc. Mais j'ai pris un pied énorme avec ce spectacle musical, burlesque, grotesque, comique, bref exactement ce que dont nous avons tous besoin en ce moment pour nous détendre et tout ceci n'a rien à voir avec l'amitié qui m'unit avec le Nicolas là depuis, ouh là, 24 ans déjà.