Ça m’a frappé : Évocation de la vie de la romancière Gabrielle Roy. Des admirateurs et des spécialistes échangent virtuellement leurs points de vue sur cinq personnages de jeunes femmes qui traversent son œuvre. Cinq personnages de jeunes femmes ... hum, hum, voici une piste, me dis-je. Et soudainement, je me suis souvenu du fameux documentaire sur Gabrielle Roy réalisé par Léa Pool que Réjean, lecteur assidu, me conseille et me re-conseille patiemment. J’ai décidé qu’aujourd’hui était la journée idéale - 8 mars - journée de la femme, pour mener à bout ce fameux projet de le visionner, quitte à l’acquérir. La tâche s’est avérée un peu plus complexe que prévu, mais je vais recevoir ce vidéo par le courrier ! Euréka ! Pour mieux comprendre ma joie, en voici un extrait trouvé Sous les phares d’Atalante, blogue sympathique que je viens de découvrir :
Pour rendre hommage à une femme de lettres, qui de mieux qu’un homme de lettres ?
J'ai beaucoup écrit dans ma vie, de tous les genres, dans toutes les géographies, concernant toutes les sortes d'êtres, grands ou faibles, puissants ou abjects, et à travers toutes ces années, dans toute cette écriture, et aujourd'hui plus que jamais, j'aurais voulu, je voudrais encore, et toujours j'aurai voulu, savoir écrire comme Gabrielle Roy, et savoir aimer mes personnages comme elle aime les siens, et comme elle les comprend.Une Elle déployée : Cette grande magicienne qui met les mots en image : Léa Pool. Pourquoi « elle » ? Vous n’avez q
Yves Thériault
La question de l’identité est au cœur de ma création. De film en film, de personnage en personnage, j’explore ce qui nous définit, nous modèle et nous fait rêver. Je suis heureuse quand le public vient à ma rencontre, ici et ailleurs.
Née à Soglio, en Suisse, cette réalisatrice s'installe à Montréal en 1978. Elle réalise un premier long métrage comme cinéaste indépendante en 1980: «Strass Café». Son style s'inspire de celui de Marguerite Duras et ses thèmes tournent autour de l'exil, l'oubli, le déracinement et la quête de l'identité. Ses films présentent également des problématiques qui touchent de près les réalités quotidiennes des femmes de son époque. Parmi ses réalisations, soulignons «La Femme de l'hôtel» (1984), «Anne Trister» (1986), «À corps perdu» (1988), «La Demoiselle sauvage» (1991), «Mouvements du désir» (1994) et «Emporte-moi» (1998). En plus de présenter des films de fiction, elle travaille sur d'importants documentaires tels que «Hotel Chronicles» (1990), de même qu'une série documentaire sur l'histoire des femmes et un ouvrage sur la vie de Gabrielle Roy. Ses réalisations sont toujours attendues et généralement très bien reçues du public et de la critique.
Une pluri« elle
Pour son air épanoui qui n’est pas seulement un air. Parce que c’est une pluri « elle » : poète, comédienne, chanteuse, écrivaine, conférencière, une femme plus que femme, une Eastmanoise, et évidemment une femme de toutes Les Correspondances, et parce que j’ai hâte de lire La promeneuse du Cap qui m’amènera à Cap-au-Renard, ma mer Gaspésienne que j’aime tant.
BONNE FÊTE à ELLES et une pensée pour celles dont les ailes sont coupées.