C’est avec plaisir que je laisse aujourd’hui mon espace de parole à CHRIS de l’excellent site Music Democracy
Gush caviar
Gush?…
Gush!
Ça sonne un peu comme un coup de trique, un coup de fouet. Du hard speed trash metal, Gush? Que nenni!
Détrompez vous!
Credit Paul Loubette
Exemple: Décembre, Lille, l’Aéronef, première partie de -M-. Gush, donc, fin de leur set. Ils s’avancent en bord de scène, sans instrument, et demandent le silence aux milliers de fans de M (parmi lesquels, nous comptons une bonne centaine de gushistes convaincus). Ils attendent un peu, le silence se fait, pas totalement, pas tout de suite. Et ils chantent. A cappella, mais vraiment a capella, sans micro, rien. Et même pas fort ils chantent. Et ça marche, brouhaha, étonnement, silence total. Ils captent entièrement l’attention du public avec une économie de moyens rare.
C’est ça donc, Gush, pas un coup de trique, quelque chose d’évident, plein de réminiscences musicales totalement assumées et remarquablement digérées, pas un coup de trique, mais du miel, de la liqueur d’ambroisie, bref, c’est Gush caviar!
Flashback : quelques semaines plus tôt, je découvre ce groupe…, leur MySpace…
L’impression de me retrouver dans un studio à San Francisco en 1973, avec des potes, et eux, les Gush, en train de jouer, mais tranquille, ambiance «Exile on main street», et l’impression que David Crosby, Stephen Stills (accompagnée par Véronique bien sûr) vont débarquer, Carole King ne devrait pas tarder, et Neil Young.. ben Neil, oui comme d’hab, on ne sait pas….
C’est ça Gush, pas un coup de trique, une évidence, l’évidence pop rock folk matinée de son des noughties.
Gush c’est aussi un album, sorti le 15 février, et vous serez alors ce que c’est que d’avoir My Favorite Song ou Let’s Burn Again toute la journée en tête.
Chris.
Retrouvez les sur leur MySpace ou leur site
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Vous retrouverez bientôt mon live report de leur concert du 11 mars à la Maroquinerie