Je n'ai pas blogué en direct des Oscars hier soir, puisque finalement, il n'y avait pas grand chose à dire pendant le gala lui-même.
La soirée a été animée de manière compétente mais sans véritable éclat par Steve Martin et Alec Baldwin, et malgré le retrait de certains numéros traditionnels (les chansons originales, par exemple), on a eu droit à un gala à peu près de la même longueur.
Une soirée sans grande surprise que ces Oscars 2010.
Si six de mes huit prédictions se sont avérées exactes (je n'ai erré que pour les scénarios), c'est que la soirée s'est avérée encore plus prévisible que je ne le croyais à l'origine. Dès l'Oscar du meilleur scénario original, The Hurt Locker - dont le scénario n'est pas la principale force d'après moi - a causé la seule véritable surprise de la soirée de mon point de vue. Mais ce faisant, on annonçait déjà la couleur de l'Académie pour les deux derniers trophées (réalisation et meilleur film). Quelques minutes plus tard, en donnant les deux Oscars du son (mixage et montage) à The Hurt Locker, la tendance était confirmée et on savait que le film de Katrhyn Bigelow allait rafler le reste des catégories importantes.
Cette prévisibilité a enlevé beaucoup d'intérêt au reste du gala, évidemment.
Sinon, j'étais bien content de l'Oscar de la meilleure trame sonore pour Up (plus entrainante et moins traditionnelle que celle d'Avatar). Up a remporté sans aucune surprise l'Oscar du meilleur film d'animation (logique, c'était le seul film de cette catégorie aussi en nomination à titre de meilleur film - quand on parle de prévisibilité). Par contre, j'avais pour ma part beaucoup aimé Coraline, que j'avais trouvé plus original à la fois dans son scénario et sa réalisation.
Voilà... Le gala lui-même était correct sans être relevé, il ne passera pas à l'histoire, mais contenait quelques idées que j'aimerais revoir dans la futur, comme les présentations des nominés comme meilleurs acteurs/actrices par des collègues, par exemple. Par contre, les danses modernes sur fond de trame sonore nominées étaient un peu ennuyantes.
En terminant, une conclusion politique: N'étant pas militant mais plutôt puriste en ce qui concerne les prix de ce genre, je suis content que Kathryn Bigelow ait été la première femme à remporter l'Oscar de la réalisation et du meilleur film. Comme ça, c'est fait, et on n'en parlera plus (pour moi, le sexe du réalisateur n'a aucun rapport avec le fait qu'il ou elle réalise le meilleur film. L'identité de son/ses ex non plus :-).
Ceci dit, elle aurait du crier: "I'm the queen of the world!", ça aurait probablement été le moment le plus drôle de la soirée!
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