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Skinwalkers

Publié le 08 mars 2010 par Mg

Dans les légions de séries B fantastiques sortant sur nos écrans (on parlera des direct-to-dvd ici..), Skinwalkers offre la part belle aux loups garous, un genre en vogue avec les vampires. Sorti en 2006, le film n’a pas brillé, et pour cause. Rapide revue de détails.

A ma gauche, Rhona Mitra : Beowulf, Doomsday, Underworld 3. A ma droite, Natassia Malthe : Lake Placid, Halloween: Resurrection, Elektra, Dead or Alive, Bloodrayne 2 (et 3), Alone in the Dark 2, le prochain Slave. Grosso modo voici les deux avantages du film, réunissant un casting d’éternels seconds rôles pas dégueus mais catalogués du genre, et malheureusement abonnés à des films de secondes zones. Deux bonnes reines des films de vampires ou d’autres monstres en tenues légères, et aux films fast food (vite fait, vite monté, vite vu). Sur le papier, Malthe semble avoir l’avantage mais de fait à l’époque, elle n’hérite que d’un second rôle. C’est bien Mitra qui l’emporte, en mère esseulée d’un enfant à prophétie, coincé entre deux meutes de loups garous belliqueux. Les bons, et les méchants. Dès lors, la bataille fait rage pour s’approprier le petit avant ses 13 ans, pour gagner le combat. Voilà un scénario original!

Mais ne nions pas notre envie, voir un film comme Skinwalkers relève de la vieille perversité du fan du genre. Un poil de loup garou, ou une dent de vampire, et vous voilà devant l’écran. Triple hélas, malgré la présence en production de la société de Stan Winston, la déception est de mise. On passe la mise en scène et le casting annihilant toute émotion ou suspense, pour mettre en place un schéma classique où les héros après moultes rebondissements arriveront à leur fin. Le scénariste tente quand même de nous imposer une relation familiale supplémentaire dans ce schéma, rendant les choses non pas complexes mais improbables, tellement ce détail ne change rien au final. Non, le grand défaut de Skinwalkers sont bel et bien les effets spéciaux. Des loups garous patauds et maladroits, enfoncés dans des combinaisons en latex épaisses et immobiles, des maquillages lourds supposant un manque de moyens et d’idées. On retombe en pleine 80′, sans prendre en compte l’évolution du genre. Vaste farce, Skinwalkers a même l’audace de tenter une fin ouverte, lançant d’autres volumes à ce film foncièrement moyen. On attend donc de voir le courage des producteurs!


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