Je n’y arrive pas, c’est ancré dans ma chair, cela fait partie de mes tripes. Faut-il que je perde ce poids de trop pour voir avec la graisse disparaitre ces cauchemars, ces doutes, cette culpabilité de ne pas pouvoir surmonter ? Faut-il que je le vomisse ou défèque dessus ? Faut-il tout simplement que le temps passe, que la sagesse arrive malgré et avec.
Je ne sais pas. Je n’ai jamais su.
M’aurait-t-il fallu plus d’actes graves, plus de tragiques visibles et tellement brillants que personne n’aurait pu passer à côté ? Je ne sais pas.
Le traumatisme est là, encore. Je le croyais petit comme une limace qui ose encore laisser des traces de bave et je le découvre harpie immortelle aux griffes toujours acérées.
De mon enfance, de mon adolescence, il reste des traces. Celles que j’aime regarder sont dessinées. Ma maman en a retrouvées certaines…
En vrac… exotisme, enfants, animaux, sensualité...