TIC et GREEN IT : des réseaux intelligents et verts

Publié le 08 mars 2010 par Sequovia

La consommation énergétique des Systèmes informatiques explose. L’origine ? Les utilisateurs et les centres d’hébergement de données et de sites internet. Les technologies de l’information et de communication consomment 13,5% de l’électricité en France. Elles sont responsables de 5% des émissions de CO2 de la France. Les opérateurs mettent alors en place des solutions pour réduire leurs consommations, améliorer leur efficacité énergétique et l’utilisation des systèmes d’information pour accompagner le développement durable.

Vers une informatique verte

Face à l’augmentation de la consommation d’électricité et la nécessité de préserver l’environnement, les TIC et la Green IT vont aujourd’hui optimiser la distribution et la consommation en électricité. Le Green IT Report de 2009 a montré un réel intérêt pour les stratégies et les solutions de Green IT. Les entreprises sont motivées d’une part par la volonté de maitriser les coûts énergétiques et d’autre part par la responsabilité environnementale de l’entreprise. L’environnement trouve de plus en plus sa place dans les stratégies des organisations. D’après le rapport, les budgets de Green IT devraient augmenter. 97% des décideurs déclarent au moins envisager une stratégie de Green IT. Pour le moment, ils ne sont que 45% à avoir déjà mis en place différentes initiatives « vertes ».



Des entreprises sur ce créneau

IBM vient d’interdire plusieurs substances toxiques dans le cadre des processus de fabrication de semi-conducteurs. De plus, IMB a ouvert son premier centre de données green IT qui est 50% moins énergivore qu’un centre traditionnel, grâce à l’utilisation d’un système de refroidissement permettant de convertir la chaleur dégagée en eau froide pour refroidir racks et les baies de stockage.
La deuxième initiative est celle de la société SSII GFI. Sensibilisée aux problématiques environnementales, elle a entrepris de maîtriser son empreinte carbone. Il s’agit pour GFI d’anticiper une future réglementation contraignante et coûteuse. La société a pour cela identifié plusieurs types de consommation : la consommation électrique des bâtiments, des centres de données, les gaz à effet de serre issus des déplacements dans les transports ou encore consommation de carburants et enfin la grande quantité de déchets produits. GFI a également mis en place une stratégie d’informatique verte qui s’articule autour de quatre axes complémentaires : la maîtrise des déplacements professionnels, le contrôle de la dépense énergétique IT, le renforcement de sa politique de développement durable et la commercialisation de produits « éco-responsables ».

Pour une entreprise, l’introduction des TIC permet des gains d’efficacité énergétiques importants de l’ordre de 5 à 10%. La Green IT est donc un  moyen qui permet aux entreprises et collectivités de devenir des organisations plus durables économiquement, écologiquement et socialement.

Un salon dédié au Green IT

La troisième édition du salon pro durable, qui s’adresse aux professionnels aura notamment pour thème : les bénéfices des TIC et de la Green IT dans la révolution du marché énergétique dont celui de l’électricité. Le salon se tiendra les Mercredi 17 et jeudi 18 mars 2010 à Paris. Ce dernier jour, une conférence sera dédiée au « TIC et GREEN IT : L’immense chantier des « smarts grids » : des réseaux intelligents et verts sauveurs de la planète ? »

L’avis Sequovia

L’informatique est longtemps restée en dehors des préoccupations environnementales et des démarches de développement durable des entreprises. L’informatique consomme des quantités importantes d’énergie et cela de façon croissante, elle exploite des ressources naturelles de plus en plus rares et est un émetteur important de gaz à effet de serre. Les chiffres sont  significatifs : la consommation électrique des micro-ordinateurs augmente de 5% tous les ans. Par conséquent, les enjeux financiers de l’informatique verte sont très importants. La direction informatique est donc un levier important mais mal exploitée de la politique de développement durable. La démarche Green IT permet au DSI de devenir un acteur incontournable de politique de développement durable de l’entreprise ou de la collectivité. Des leviers de réductions des coûts et de l’impact environnemental sont très rapidement révélés par l’audit Green IT 360, par exemple, pour des résultats et un retour sur investissement rapide.

Comment la mettre en place dans votre organisation une démarche Green IT


1- Phase de diagnostic : audit énergétique, bilan carbone de l’activité, diagnostics des usages et audit réglementaire
2- Phase d’analyse et préconisations : identification des enjeux, définition d’objectifs d’amélioration et d’indicateurs, plan d’actions
3- Phase d’actions : formation des collaborateurs, intégration des solutions, suivi et évaluation, communication.

Au delà de la Green IT, il est intéressant d’aller plus loin avec les systèmes d’information responsable (SIR).