Du côté des pouvoirs publics, le porte-parole du ministère de la Culture, Abdel-Rahman al-Hazaa, n'a pas souhaité commenter ce cas particulier - ajoutant qu'il n'était pas au courant que des livres aient été confisqués durant la Foire. Cette dernière est tout de même organisée par le ministère, pas étonnant que l'on ne soit au courant de rien.
La Foire qui dure deux semaines a débuté mardi dernier, et présente plus de 250.000 titres, a cependant ajouté le porte-parole, information qui n'a probablement rien à voir avec l'affaire qui nous préoccupe.
Au cours des dernières années, le roi Abdallah a ouvert légèrement les moeurs de son pays, notamment en donnant la possibilité aux hommes et aux femmes de venir se mélanger durant la Foire, où normalement les uns et les autres (et surtout les autres) n'avaient pas le droit de se rencontrer.
Selon l'association qui dénonce cette confiscation, les ouvrages du professeur Abdullah Al-Hamid couvrent un large éventail de sujets de société. Mais son point de vue n'est pas souvent apprécié. Et les critiques concernant la famille royale restent encore particulièrement sensibles.