Je vous invite à passer cette semaine au sein du XIX° siècle. Et pour commencer, je vous propose un extrait du Génie du christianisme (1802) de Chateaubriand (1768-1848). Il s’agit d’un passage tiré de la 2ème partie, livre IV, chapitre 1.
Dans ses quelques lignes, Chateaubriand développe sa vision de la nature, hors de tout merveilleux païen. Il prône une simple contemplation de la nature sans vouloir y projeter constamment des esprits, des génies par dizaines comme le faisaient les Anciens. Cette vision sera bien sûr reprise par la suite dans les Martyrs.