I.
Le temps de la sensualité s’efface et
-----Court à sa perte comme après un rêve -
Nous marchons comme deux être absents ne riant plus au monde -
Nous cherchons dans l’autre des raisons
-----------Des lumières et du silence -
L’exploit d’attendre finalement ruine
Nos pensées contractées d’espoir -
Alors l’envie se livre à ses ébats
Surgit du noir des mots passés
Pour accomplir son évidence
II.
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La défaiseuse d’ombre sort de son lit
Le ciel se couche une heure plus tard ce soir -
Et je t’envie de vivre
Et je t’envie, j’enivre
----De vie de voir ce que le soir simule -
J’envie les ivres et distille Des incompréhensions -
Je ponds des bulles et exprime des joies
Simule des incohérences
Subterfuges où je me noie -
Comprenons la distance sans vice et prenons
----La vie comme il se doit
À toi le monde où je ne finis pas !
III.
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Démagogue j’encore avec ma tête
Je ménage des enfouissements
Macabres – des tombes
D’améthystes en nombre
---D’infini -
J’absorbe des hordes de mots
J’intolère le son, la masse des subordinations -
Je macère et conçois
-----Que l’hydre absout l’enclos
L’apparence de la perfection tue les tombes
Photos d'Amanda Maddox
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© Ratures - Vincent Delhomme - 2010