Je vais pâlir un jour Et refermer l’objet de mes lectures -
Devrai-je dire le noir de mes yeux face au monde ?
-----En attendant La musique emplira ces journées Comme l’eau les gours d’un torrent Comme le soleil mûrissant le grenat des raisins
J’essaierai d’être simplement au monde Et d’ouvrir tous mes sens à sa beauté absurde
J’apprendrai à défaire mes peurs et à me sentir vrai
-----Alors Tout ne me sembleraplus transitoire mais Là au moment où ça est - Dans son acceptation et son
----------Dépassement joyeusement envisagé
© Ratures - Vincent Delhomme - 2010