Ce qui veut rejaillir était l’impertinenceC’est une question d’oreille daddy !...Le conditionnel n’est qu’une conditionExplosons à l’indicatif…Qu’en dis-tu daddy ?Dis donc et moi j’agisUne vague question s’envenime :Que ressens-tu, là, face au vide ?Aux tripes qui s’abrègent, làVides offrant leur bleu foncé ?Blues aigri d’aigre amante, chienne aiméeQui se renonce d’elle-mêmeEt coure à la curéeS’extraire des vivants ?Cette violence daddy, c’est mon honneurEt le tienLe triste constat des heuresL’intransigeance vaine, ouverteExtirpée d’os et d’envieOh vivre, oui vivre daddyCela s’aime et s’apprendTu m’as appris aimant tu aimesEt j’apprendsMes rêves hors de toi, en toiTous à présent autour et crientMeurent de rireRire, en traînantLeurs guêtres et leurs vivres…Daddy, mon prêtre et mon amantMon nom, ma gloire et ma défaiteFête, faite de mon nom, mon chant…Et mon pourboire sera ma raisonL’isoloir lent buvant mon nom…A boire ! S’isoler… mon front daddy !Je bois et danse à en hurlerComme toi, ami, père fauve apprivoiséEt je t’oublie comme la terre est néeC'est-à-dire que nous sommesEt je suis saoul daddy !Et plus fort que ma forceSerait ma sensibilité ?Plus fort que mon cri serait ma clarté…Celle qui fait mal !J’ai mal parfois daddy !Toi aussi, je sais, tu oubliesTu es tombé sur moi fou de clartéJe sombre parfois daddy !J’aime et ne renonce pasJe suis, trace, m’agace et fuisEt avance, oh oui avanceEt j’irai loin malgré le mondeD’avance je dis ma PolyvalenceEn refus de l’unique et complémentaireAssuranceQui se terre au sein de nosPossibilités…L’absence daddy, hors de soiPour accroître nos titresPitre au linceul sale et trouéJ’arrime au parvis des motsMon titre et mon âme voireSi cela existe commeTout ce qui nous échappe…Chape ? Car tout est lourdMais bon, si simple, amour…Cela existe comme siNos mots se levaient pour nous direL’inconcevable à tout propos !Repos fragile et suite à risque Le homard en bisque rage etAllonge sa toile à gourmets…Daddy, mes jargons sonnent nos envies !Soif de rupture et de continuitéCela va sans haine et prolongeAbstraitementLe fardeau des générations…Là le mot est sorti !Où se situe notre fauteFaire à tout prix de nos mots des cellulesQui nous survivrontAnimal à nos heures avec les à côtésCœur qui s’en mêle et œuvre à la postérité…Toi, moi, daddy si autres et si semblablesRespiration qui s’en veutEt aime à respirer…C’est doux, vibrant d’air du sudD’olives et d’ail, et puis d’oiseaux !!Daddy qui m’a apprisLe prix des mots et du concretDes natures à trouver, des montagnes à gravir…Tu ne les graviras pas pour moi !Mais sans toiEn aurais-je eu l’idée ?De qui suis-je l’idée daddy ?C’est terrible, qu’ai-je fais ?N’y aurait-il que moi pour vivre ?Mais non le monde est heureux de me suivreIl le sera de me survivre !Nous savons ça et avançonsBon gré, mal gré au son parfoisDes gratitudesOu des regrets…Et ce grand rire ?Celui des chants couvrant le mondeTu l’entends ce grand rire recouvrant le monde ?A savoir sa nature nous seronsTous morts…Ce grand rire dément de douleur et de joieIl arrive qu’il nous transporte…Papa, l’ingérable dore nos conditions !Et que tout brilleMême nos cadavresHilares d’avoir fait leur tempsNi court, ni long, une duréeHonnête à vue de nez,Ayant la terre pour effluve…© Ratures - Vincent Delhomme - 2010
Ce qui veut rejaillir était l’impertinenceC’est une question d’oreille daddy !...Le conditionnel n’est qu’une conditionExplosons à l’indicatif…Qu’en dis-tu daddy ?Dis donc et moi j’agisUne vague question s’envenime :Que ressens-tu, là, face au vide ?Aux tripes qui s’abrègent, làVides offrant leur bleu foncé ?Blues aigri d’aigre amante, chienne aiméeQui se renonce d’elle-mêmeEt coure à la curéeS’extraire des vivants ?Cette violence daddy, c’est mon honneurEt le tienLe triste constat des heuresL’intransigeance vaine, ouverteExtirpée d’os et d’envieOh vivre, oui vivre daddyCela s’aime et s’apprendTu m’as appris aimant tu aimesEt j’apprendsMes rêves hors de toi, en toiTous à présent autour et crientMeurent de rireRire, en traînantLeurs guêtres et leurs vivres…Daddy, mon prêtre et mon amantMon nom, ma gloire et ma défaiteFête, faite de mon nom, mon chant…Et mon pourboire sera ma raisonL’isoloir lent buvant mon nom…A boire ! S’isoler… mon front daddy !Je bois et danse à en hurlerComme toi, ami, père fauve apprivoiséEt je t’oublie comme la terre est néeC'est-à-dire que nous sommesEt je suis saoul daddy !Et plus fort que ma forceSerait ma sensibilité ?Plus fort que mon cri serait ma clarté…Celle qui fait mal !J’ai mal parfois daddy !Toi aussi, je sais, tu oubliesTu es tombé sur moi fou de clartéJe sombre parfois daddy !J’aime et ne renonce pasJe suis, trace, m’agace et fuisEt avance, oh oui avanceEt j’irai loin malgré le mondeD’avance je dis ma PolyvalenceEn refus de l’unique et complémentaireAssuranceQui se terre au sein de nosPossibilités…L’absence daddy, hors de soiPour accroître nos titresPitre au linceul sale et trouéJ’arrime au parvis des motsMon titre et mon âme voireSi cela existe commeTout ce qui nous échappe…Chape ? Car tout est lourdMais bon, si simple, amour…Cela existe comme siNos mots se levaient pour nous direL’inconcevable à tout propos !Repos fragile et suite à risque Le homard en bisque rage etAllonge sa toile à gourmets…Daddy, mes jargons sonnent nos envies !Soif de rupture et de continuitéCela va sans haine et prolongeAbstraitementLe fardeau des générations…Là le mot est sorti !Où se situe notre fauteFaire à tout prix de nos mots des cellulesQui nous survivrontAnimal à nos heures avec les à côtésCœur qui s’en mêle et œuvre à la postérité…Toi, moi, daddy si autres et si semblablesRespiration qui s’en veutEt aime à respirer…C’est doux, vibrant d’air du sudD’olives et d’ail, et puis d’oiseaux !!Daddy qui m’a apprisLe prix des mots et du concretDes natures à trouver, des montagnes à gravir…Tu ne les graviras pas pour moi !Mais sans toiEn aurais-je eu l’idée ?De qui suis-je l’idée daddy ?C’est terrible, qu’ai-je fais ?N’y aurait-il que moi pour vivre ?Mais non le monde est heureux de me suivreIl le sera de me survivre !Nous savons ça et avançonsBon gré, mal gré au son parfoisDes gratitudesOu des regrets…Et ce grand rire ?Celui des chants couvrant le mondeTu l’entends ce grand rire recouvrant le monde ?A savoir sa nature nous seronsTous morts…Ce grand rire dément de douleur et de joieIl arrive qu’il nous transporte…Papa, l’ingérable dore nos conditions !Et que tout brilleMême nos cadavresHilares d’avoir fait leur tempsNi court, ni long, une duréeHonnête à vue de nez,Ayant la terre pour effluve…© Ratures - Vincent Delhomme - 2010