Sur le chemin du partir

Par Gerard

Sur le chemin du partir demeurer fidèle à chacun de mes voyages. Pas un qui ne soit là, à chaque fois, tous assemblés autour de moi comme l'électricité avant l'orage. Vers le Cap de Bonne-Espérance cette fois. Remonter aux tangantes passerelles. Instants aux cordes dénouées. Aux ombres vagues dans les voiles. On peut se passer de vivre, mais pas de ce chemin-là. Alors les livres qu'on écrit, les éditeurs, les entourloupes, les journalistes aux silences de chouettes, les détracteurs, les détraqués, l'ire, les soupirs, tout ça - pas grand chose, au fond, comparé à un sac qui attend. Que le geste d'écriture ne se contente jamais de lui seul ; que toujours il soit lié à pareille amplitude.