Le premier week-end de Février, comme je vous l’ai récemment dit, a été riche en découvertes au hasard des petites routes gersoises ! Nous sommes arrivés donc, à Maignaut-Tauzia sur le coup de 17h00 le samedi 6 Février. Il ne faisait guère chaud, le ciel grisonnait et un vent relativement glacial soufflait. Mais vaille que vaille, le petit village semblait valoir la peine qu’on s’arme de courage et qu’on affronte le climat hivernal !
Avec la voiture, nous avons passé la tour-porte du village pour passer à l’intérieur de l’enceinte. Mais que nenni ! Nous allions ressortir à pied pour une découverte en bonne et due forme des lieux !
A l’extérieur du village, sur le coin d’un champ se trouvait un intrigant bâtiment de forme triangulaire. Qu’était-ce donc ? Une pancarte sur une des portes nous indiqua qu’il s’agissait d’un pigeonnier ! C’est en fait ce qu’on appelle le pigeonnier octroi de Maignaut sur lequel je consacrerai un article bien distinct ! Une construction surprenante, qui n’a rien à voir avec les pigeonniers que l’on croise en terre gasconne, un cas unique, presque désinvolte, mais en même temps superbe !
Après avoir fait le tour de ce truculent pigeonnier nous sommes repartis sur nos pas pour entrer comme il se doit dans le village : par la belle tour-porte.
Nous avons retrouvé la grande place où nous étions garés, ses maisons pittoresques aux volets colorés et son puits central. Laissant derrière nous la tour porte et ses colombages.
Nous avons découvert un bout de ce qui nous a semblé être le château puis nous avons continué vers l’église que j’ai trouvée extrêmement jolie !
A côté de l’église, nous avons pu observer un lavoir. Nous en avons profité pour faire le tour de l’édifice…
Puis nous sommes repartis vers la maison carrée qui semblait être l’ancien château, nous l’avons contournée par la droite et avons rejoint, caché derrière un panneau d’interdiction de stationner, le fameux pigeonnier octroi.
Avant de repasser sous la tour porte, par-dessus un petit muret, la vue était bien agréable, je ne regrette pas d’avoir mis tout mon poids sur mes orteils pour pouvoir contempler les lieux !