Cette fois-ci, le billet se concentre sur les bas-reliefs, les sculptures et autres représentations de l'art maya toujours visible à Palenque. (Et désolé pour les coquilles, pas de temps pour relire!)
Suze admire une des nombreuses plaques ornant El Palacio, plaques représentant les divers dieux mayas ou certains seigneurs régnant sur Palenque.
Gros plan sur une de ces représentation: un seigneur que j'ai moi-même baptisé 18 Toucans (qui peut me dire en l'honneur de qui?), évidemment à cause du Toucan sculpté qui est facilement identifiable, plusieurs siècles plus tard...
Une des plaques les plus célèbres de Palenque - représentant le couronnement de Pakal - on le voit à droite, sa mère lui remet une couronne, à gauche.
Cette plaque - située dans le petite pièce au sommet du Temple de la Croix - représente un chaman - ici fumant une sorte de pipe - un représentant important mélange de prêtre et guérisseur dans le monde maya.
Cette plaque surprend le visiteur qui a la curiosité de monter en haut d'un petit temple perdu dans la jungle au sud du site - ce que l'on a le loisir de faire quand on passe plus de 8h sur un site alors que les tours de groupe en passent entre 3 et 4 et ne vont même pas dans ces secteurs moins populaires.
Si la préservation de certaines plaques étonne - mais est expliquée par leur emplacement dans des niches à l'abri dans des pièces fermées dans les pyramides et temples, certains bas reliefs vous jettent par terre par leur état de conservation même dans ces conditions. c'est le cas d'un morceau de stèle - les vingt centimètres du bas - que l'on a découvert dans le temple le plus au sud du site - temple toujours en restauration-excavation et sur lequel on peut clairement voir les détails d'un pied particulièrement bien réussi.
Le site est photogénique et permet donc de jouer un peu avec l'ensemble. C'est ce que nous avons fait ici avec Suze qui se permet un bisous à un seigneur plusieurs fois centenaire. C'est aussi un luxe que ne permettrait pas une simple visite de quelques heures sur le site.
Si certains bas-reliefs sont assez bien conservés, rien n'égale le degré de conservation de certaines plaques gravées dans une pierre qui rappelle le marbre (je n'y connais pas grand chose en géologie, désolé). une série de tablettes de ce genre ornent le temple extrême sud encore en excavation et on peut y voir des détails absolument magnifiques, comme cette coiffe en forme de héron tenant un poisson dans son bec.
Cette stèle a de quoi renverser le visiteur. Toujours au temple le plus éloigné du groupe principal, après cinq minutes de marche dans la jungle, au sud. Le sommet du temple semble contenir plusieurs stèles et deux tables basses. Une des tables contient les tablettes en marbre (?), l'autre, ainsi que plusieurs stèles, sont encore recouvertes de bâches protectrices. Une stèle est découverte et laisse voir un travail superbe, et des couleurs comme on peut en voir seulement à Copan, à ma connaissance (à l'intérieur d'une pyramide où on a découvert une structure plus ancienne). Je ne sais pas pourquoi parmi les nombreuses couleurs utilisées par les mayas, le rouge semble celle qui a le mieux survécu (on peut en voir des traces ici et là - Uxmal est un bon exemple pour les couleurs). J'imagine que c'est une question de chimie des teintures naturelles utilisées par les mayas. Toujours est-il que cette stèle montre aussi de beaux verts et un peu de bleu. La qualité de l'ensemble est aussi stupéfiant, même si quelques morceaux n'ont pas survécu aux intempéries.
Que dire de plus que "Vive les voyages en indépendant!"... puisque non seulement je n'ai vu que trois personnes dans ce secteur, mais qu'aucun groupes ne se rend jusqu'à cette merveille!
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