La dernière fois que j'ai écris un billet de route, c'était pour annoncer que je remontais vers le nord et vers la neige. Pour ceux que ces choses intéressent, voici comment ça s'est passé.
L'aéroport La Aurora de Guatemala City est un des aéroport les plus modernes que j'ai pu visiter. Ça fait définitivement changement de Hanoi... ou Miami :-)
Aussi, La Aurora est le premier aéroport duquel je peux voir des volcans alors que je suis toujours dans le terminal. Ici, le trio Agua-Fuego-Acatenango.
S'il est moderne, il est tout de même tranquille, cet aéroport. Pourtant, le terminal est construit pour accueillir beaucoup de vols simultanément. J'ai vu 19 portes d'embarquement alors que le tableau annonçait un seule autre vol à part le mien. Comme mon avion est arrivé en retard, j'ai aussi eu le loisir de voir l'heure de pointe de La Aurora, au moment où il y avait 6 vols en cours d'embarquement!
Pour tuer le temps après l'enregistrement, vous pouvez jouer, puisque les consoles Playstation sont installées et d'accès totalement gratuit.
Sinon, si comme moi, vous aimez les avions et tout ce qui entoure les vols, les grandes fenêtres permettent de voir tout ce qui se passe sur le tarmac et aux portes. Ici, on prépare mon avion, déjà amarré pour le push-back.
Un dernier regard au paysage avant le décollage - ici, le volcan Pacaya, qui vient justement de cracher un peu de fumée et de cendres.
Deux heures trente plus tard, c'est l'arrivée à Miami, toujours sous le soleil...
Un transit à Miami est toujours (toujours) une expérience enrichissante pour qui collectionne les anecdotes d'aéroport, les idées farfelues, les pertes de bagages et les indications contradictoires. Cette escale n'a pas fait exception, me faisant traverser une bonne partie des installations. Ici, un passage temporaire dans une sorte de garage mène vers le terminal D, d'où mon avion doit partir pour Montréal.
Après un changement de porte d'embarquement - et de terminal - et un retour sur mes pas et l'embarquement dans un monorail qui doit dater des années 50, je me suis retrouvé à l'annexe du terminal E, endroit reculé s'il en est un... et où les écrans d'informations datent définitivement d'une période moins récente que ceux du Guatemala :-)
Et quelques heures plus tard, c'est l'atterrissage pendant une averse de neige à Trudeau, puis le transport vers chez soi. Le lendemain, à mon appartement de Montréal, j'ai jeté un oeil dehors vers l'église St-Edouard; On dirait qu'il n'a pas cessé de neiger depuis.
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