Lady des Poussières (http://despoussieres.canalblog.com/) nous parle de Frédégonde. Mais on peut aussi parler d'une femme d'une tout autre envergure, quoique dérestée...Une femme de tolérance, chose curieuse en son temps, une femme d'Etat qui mérite le détour: Brunehilde, appelée Brunehaut (http://fr.wikipedia.org/wiki/Brunehilde_(reine))... Frédégonde la haïssait et la malheureuse finit avec les cheveux attachés à la queue d'un cheval: on savait rigoler, ches les Mérovingiens! Les jeunes ne savent plus rire!
Pas loin d'ici, la "chaussée Brunehaut" rappelle l'événement!
Si vous lisiez les Récits des temps mérovingiens d'Augustin Thierry, vous connaîtrez un certain bonheur... Bien sûr, il y a aussi Grégoire de Tours... propagande, certes, mais de haut talent! Un régal. Lire est un plaisir de gastronome!
Les deux sont passionnants et merci à mon père de m'avoir fait lire ça, à sa grand-mère, ouvrière dont j'héritai jadis du petit classique bon marché et jauni qui m'a fait connaître ces racines de l'appartenance europénne franque et non de l'identité française... A distance (valait mieux éviter de tomber dans leurs pattes) ces assassins cruels et frénétiques sont assez amusants!