Autour d’un million de campeurs viennent de vivre trois jours d’enfer. La pluie et le froid se sont mariés pour pousser le bouchon de la patience encore un peu plus loin. Ka fè fwet (il fait froid) en Ayiti quand le mercure voisine les 20, pis la nuit encore plus bas. Côté température, les ayisien ont le frileux assez facile, les pieds dans l’eau en plus … Tout ça ne semble toutefois pas vouloir réchauffer les esprits d’une population de toutes les docilités. De toutes les résignations diraient certains. Ces centaines de camps (il y en aurait plus de 500) où une certaine vie sociale s’est organisée. Comité de citoyens, activités pour les enfants, ateliers sur la prévention des maladies ou des agressions sexuelles (et oui malheureusement), des groupes d’entraide pour faire face aux impacts psychologiques du tremblement de terre, etc. Le pays a malheureusement de l’expertise dans ce genre d’organisation, les ouragans viennent forcer la vie dans ce genre de camps de manière régulière. L’adaptation des ayisien à leur nouveau mode de vie semble donc se faire sans trop de soubresauts, peut-être avec trop de résignation. On s’imagine facilement le chaos social dans plusieurs autres sociétés… Les conséquences du séisme et de la crise sur la vie économique des familles ne font que commencer à se faire connaître. Petits exemples un peu bébête qui démontrent la complexité de la situation et des stratégies de redressement : les hôpitaux et cliniques privées congédient actuellement jusqu’à 60% de leurs employés parce qu’ils se sont vidés les poches dans la période d’urgence et que les ONG et les instituions publiques toujours en fonction (60% des institutions publiques ont été détruites et lourdement affectées) offrant maintenant des services et des médicaments gratuits à l’ensemble de la population ; des agriculteurs en faillite parce que leurs produits ne sont plus concurrentiels face à la gratuité des produits distribués par la communauté internationale. Bonne année à tous ces gérants d’estrade qui règleraient ça facilement !
Autour d’un million de campeurs viennent de vivre trois jours d’enfer. La pluie et le froid se sont mariés pour pousser le bouchon de la patience encore un peu plus loin. Ka fè fwet (il fait froid) en Ayiti quand le mercure voisine les 20, pis la nuit encore plus bas. Côté température, les ayisien ont le frileux assez facile, les pieds dans l’eau en plus … Tout ça ne semble toutefois pas vouloir réchauffer les esprits d’une population de toutes les docilités. De toutes les résignations diraient certains. Ces centaines de camps (il y en aurait plus de 500) où une certaine vie sociale s’est organisée. Comité de citoyens, activités pour les enfants, ateliers sur la prévention des maladies ou des agressions sexuelles (et oui malheureusement), des groupes d’entraide pour faire face aux impacts psychologiques du tremblement de terre, etc. Le pays a malheureusement de l’expertise dans ce genre d’organisation, les ouragans viennent forcer la vie dans ce genre de camps de manière régulière. L’adaptation des ayisien à leur nouveau mode de vie semble donc se faire sans trop de soubresauts, peut-être avec trop de résignation. On s’imagine facilement le chaos social dans plusieurs autres sociétés… Les conséquences du séisme et de la crise sur la vie économique des familles ne font que commencer à se faire connaître. Petits exemples un peu bébête qui démontrent la complexité de la situation et des stratégies de redressement : les hôpitaux et cliniques privées congédient actuellement jusqu’à 60% de leurs employés parce qu’ils se sont vidés les poches dans la période d’urgence et que les ONG et les instituions publiques toujours en fonction (60% des institutions publiques ont été détruites et lourdement affectées) offrant maintenant des services et des médicaments gratuits à l’ensemble de la population ; des agriculteurs en faillite parce que leurs produits ne sont plus concurrentiels face à la gratuité des produits distribués par la communauté internationale. Bonne année à tous ces gérants d’estrade qui règleraient ça facilement !