La page du lundi 8 mars 2010

Publié le 08 mars 2010 par Bruno K.

Idiomathique du jour

Un nombre pair ne commet jamais d'impair.


Du côté des mathématiciennes


Le 8 mars est la journée internationale des femmes, tournons nous donc du côté des mathématiciennes.
D'abord celles qui ont participé à l'histoire des Mathématiques, on les retrouve dans le document "Quelques mathématiciennes" de Christian Radoux.
Ensuite les mathématiciennes d'aujourd'hui, on en rencontre dans le dossier "Femmes en Maths... pourquoi pas vous ?" sur le site de l'IHES.
L'association Femmes & Mathématiques a été à l'origine du livre "Du côté des mathématiciennes" (Editeur : Aléas - juillet 2002 - 112 pages)
Présentation du livre :
A travers anecdotes et citations, un monde peu connu apparaît : celui des mathématiciennes. Si l'histoire ne leur a laissé qu'une place infime, elles sont aujourd'hui nombreuses en France et dans le monde. Regroupées au sein de l'association femmes et mathématiques, certaines d'entre elles ont pris l'initiative de témoigner. Ce livre à plusieurs voix raconte leur choix de se lancer dans cette discipline, le plaisir qu'elles éprouvent à faire des mathématiques, mais aussi les obstacles spécifiques et les difficultés à être reconnues auxquels elles sont confrontées. Récits et réflexions s'entrecroisent sur un ton intimiste et subjectif, composant une mosaïque de textes, dans lesquels s'expriment humour et ironie, laissant aussi transparaître l'agacement, l'exaspération provoqués par certains comportements à leur égard. Ni étude sociologique, ni traité de mathématiques, un petit livre riche de l'authenticité des "paroles" de femmes passionnées de mathématiques et désireuses de transmettre leur enthousiasme, tout particulièrement aux plus jeunes.
Le livre sur amazon...

Hypatie d'Alexandrie


La mathématicienne et philosophe grecque Hypatie d'Alexandrie est morte en mars 415, lapidée en pleine rue par des chrétiens fanatiques sans doute excités par leur évêque St Cyrille.
Elle est à la fois la première femme mathématicienne connue, et la dernière dans la lignée des mathématiciens grecs de l'Antiquité.
Elle a dirigé l'École néo-platonicienne d'Alexandrie et commenté par écrit l'arithmétique de Diophante, les coniques d'Apollonius et les Tables manuelles de Ptolémée.
Leconte de Lisle lui a consacré un de ses Poèmes antiques: Hypatie et Cyrille.