Au lycée Turgot, sur un runaway immaculé…
Sur une base de robe trois trous, FOP à créé plusieurs robes chasubles, tantôt à manches courtes, tantôt à manches longues et évasées, à encolure V ou carrée, à emmanchure américaine drapée.
Ces robes s’arrêtant à mi-cuisse créent une ligne graphique qui évoque quelque peu les sixties. Les quelques imprimés, d’inspiration fifties eux, oscillant entre Dubuffet, Miro ou Kandinsky ne font que renforcer ce côté rétro (un peu)-moderne qui plane sur ce défilé.
Les tenues écrues, les lunettes d’aviateur ne sont pas sans rappeler un autre avant-gardiste : André Courrèges.
Ci-dessus: photo Douglas Kirkland, Audrey Hepburn en Courrèges, Paris 1965
Détail rétro-futur sur cette robe, un imprimé un peu rétro et un bas de manche (qui semble thermo-formé) sorti tout droit d’une combinaison spatiale…
Détail en relief façon scarifications, sur les bottes et cette robe
Dans cette collection FOP à choisi beaucoup de soies et de crêpes, pour, je cite: « plus de fluidité et de confort ». Même sensation au niveau des chaussures, qui au premier regard semblent alourdir la silhouette mais qui une fois en mouvement se révèlent être composées de franges qui s’animent de façon « animale » et font twister l’ensemble de la silhouette.
Quant aux couleurs, sur une robe, un bleu très lumineux, très Klein (pour rester dans un registre artistique) à retenu mon attention. J’aime beaucoup les quelques robes du soir (très « arty ») de ce défilé, celles de la fin de la vidéo ont un intéressant travail au niveau de la carrure.
Un très beau défilé pour conclure la première journée, le style FOP qu’il définit lui-même comme étant « graphique et pur » est en belle évolution, à suivre.
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