Avec plus de 300 races de chiens aux mensurations, aux qualités physiques ou psychiques si différentes, mais avec un même fonds génétique ( tous ces chiens font partie de la même espèce, et peuvent se croiser entre eux ... et c'est bien ces croisements, c'est à dire le "choix" ( choix " naturel" dû au hasard des rencontres, ou choix dirigé par les éleveurs depuis des siècles), les chercheurs de gènes ont un modèle idéal.
Idéal, puisque via les livres des origines et les archives des clubs de race, on sait tout sur ces animaux depuis des générations. Idéal parce que justement, la reproduction est très rapide, et qu'en quelques années, les éleveurs peuvent déceler, isoler, puis introduire un nouveau caractère dans de nombreuses lignées, avec des résultats immédiats.
Voilà du concret, par rapport aux échanges de gènes entre bactéries d'éprouvettes...
En effet, chacun de ces caractères physiologiques (la taille de l'animal, l'épaisseur de la peau, la résistance au froid ...) est sous influence génétique qu'on peut ainsi mettre en valeur en comparant les races de chiens. Et ces mêmes caractères peuvent correspondre à des défauts génétiques, ou bien à des faiblesses physiologiques , donc à des pathologies, et cette fois-ci dans toutes les espèces , dont l'Homme.
A partir de gène, on a l'ARN, donc l'effecteur protéique, donc peut-être le médicament ... Peut-ëtre ...
http://www.sciencedaily.com/releases/2010/03/100301201937.htm