Pour sa part l’UMP rejette toute intervention de la région dans l’Université, compétence qui ne lui appartient pas. Elle souhaite privilégier les formations qui collent au marché de l’emploi en créant notamment un institut polytechnique du bois et en développant l’offre de formation dans les secteurs agro-alimentaire et sanitaire et social. En cas de victoire, elle financera les études des médecins qui s’installeront en milieu rural.
Europe Ecologie souhaite faire de l’éducation et de la formation professionnelle les moteurs essentiels de la transition écologique en créant des filières qualifiantes pour l’écoconstruction, la rénovation et l’agriculture durable et faire des lycées les leviers des transformations des modes de vie en favorisant une restauration collective à partir des circuits courts de l’agriculture paysanne locale et en rendant 100 % des lycées écoresponsables.
Productions locales et bio’ seront également au menu des lycéens avec le Front de gauche. Mais contrairement à l’UMP et au PS, il souhaite centrer davantage l’apprentissage sur les souhaits de l’élève plutôt que du marché de l’emploi en créant notamment un service public d’éducation. L’argent de la Région sera réservé au service public et laïc et ne participera pas à la mise en concurrence des services publics et privés d’éducation et de formation.
Le Modem souhaite quant à lui créer des Universités populaires du soir dans les lycées pour favoriser l’apprentissage et la lutte contre l’illettrisme ; que les régions se voient confier l’orientation des jeunes ou encore équiper 100 % des lycées en photovoltaïque.
Du côté de Lutte ouvrière on s’inquiète du maintien des filières non rentables depuis l’autonomie des universités et on souhaite créer un service public pour l’entretien des lycées afin de ne plus passer par la sous-traitance privée.