Ahmadinejad

Publié le 06 mars 2010 par Hunterjones

Quand la famille Ahmadinejad s'installe, comme des millions de personnes, dans un des quartiers pauvres de Téhéran, emportant avec elle l'islam traditionnel des campagnes iraniennes, et le conservatisme qui l'accompagne personne ne se doute encore que leur quatrième enfant sera un homme important un jour.
Les parents du jeune Ahmadinejad participaient régulièrement aux événements organisés par les organisations religieuses de quartier, et leur fils mettait un zèle tout particulier à l'apprentissage du Coran et à l'accomplissement des devoirs religieux.
Ahmadinejad raconte que c'est à sept ans, en 1963, qu'il tombe sous le charme de l'ayatollah Khomeyni. Il devient un fidèle du père de la révolution iranienne. Il suit sa scolarité primaire et secondaire à Téhéran, et est admis à l'université de science et de technologie en 1976. Il est d'abord révulsé par le spectacle de jeunes femmes habillées à l'occidentale, symbolisant selon lui “ la débauche, la promiscuité, la perversité et la liberté des mœurs". Il ne se reconnait ni dans les groupes gauchistes ni dans les Modjahedines du Peuple. La lutte des classes, même à la sauce islamiste, n'est pas sa tasse de thé. Lui, milite en faveur d'une conception stricte de la "foi islamique" la seule qui à ses yeux puisse créer un élan révolutionnaire.

En 1978, Ahmadinejad participe à la fondation d'une association islamique des étudiants de son Université. là, les partisans de Khomeyni, dont Ahmadinejad faisait partie, compensaient leur impopularité croissante par le recours à la violence. Ils faisaient la chasse aux femmes qui ne portaient pas de tchador, ils leur interdisaient l'accès aux cours. En 1979, il s'engage résolument dans l'aile la plus conservatrice du Bureau pour la préservation de l'Unité, une organisation fondée par l'Ayatollah Mohammad Beheshti pour assurer la liaison entre les universités et les séminaires théologiques. Son rôle actif dans ces organisations étudiantes lui vaudra de participer à la planification de la prise d'otages à l'ambassade américaine à Téhéran. Lors de la préparation de l'opération, deux délégués de chaque université se sont rencontrés pour planifier l'opération, et Mahmoud Ahmadinejad était un des deux délégués de l'université de science et de technologie.
Durant les huit années qu'a duré la guerre Iran-Irak, de 1980 à 1988, Mahmoud Ahmadinejad prend part à la guerre, bien que son rôle exact pendant celle-ci reste mystérieux. Un an avant la fin de la guerre, Ahmadinejad obtient à 31 ans un doctorat en ingénierie des transports publics de l'université. Avant la fin des années 80, Ahmadinejad est chargé de l'élimination de dissidents en Iran et à l'étranger, participant à des opérations secrètes dans la région Irakienne, et à des tortures ou des exécutions en prison à Téhéran. Il a aussi dirigé plusieurs assassinats politiques au Moyen-Orient et en Europe, dont celui du leader kurde Abdurrahman Qassemlou à Vienne en juillet 1989.

Sa ascencion politique est en marche. Il est tour à tour gouverneur, conseiller du gouverneur général, conseiller au ministère de la Culture et de l'Orientation islamique et gouverneur général. Il sera élu trois années de suite meilleur gouverneur d'Iran. Entre 1993 et 1997, alors qu'il est en poste en tant que gouverneur, il s'investit dans l'organisation du Ansar-e Hezbollah, une milice islamique radicale. En 1997, avec l'arrivée au pouvoir de Mohammad Khatami et des réformateurs, il est relevé de ses fonctions et repart enseigner à l'université de science et de technologie.

En 2003, Ahmadinejad profite du mouvement de mécontentement envers le mouvement de réforme initié par Khatami, et se fait élire maire de Téhéran. À la mairie de Téhéran, Ahmadinejad se sert de sa position pour développer un réseau fort de fondamentalistes membres de la Coalition des développeurs d'un Iran islamique. C'est au cours de son passage à la mairie de Téhéran qu'il devient connu comme un homme politique à la ligne dure, qui a pour objectif d'opérer un retour en arrière sur les réformes libérales du président Khatami. Ahmadinejad se positionne à ce moment-là comme le leader d'un seconde révolution islamique, qui vise à éradiquer la corruption et les influences occidentales de la société iranienne. Les mesures qu'il prend en tant que maire vont à l'encontre des mesures prises par les maires réformateurs qui l'ont précédé : il remet l'accent sur les activités religieuses, remet en vigueur des codes vestimentaires pour les employés masculins de la mairie et institue la séparation des sexes dans les ascenseurs des immeubles appartenant à la mairie.
Les valeurs qu'il défend sont celles des déshérités. Il se positionne comme le représentant de ceux-ci et de tous ceux qui ont perdu leurs illusions à cause du fossé grandissant entre riches et pauvres, de la perte des valeurs islamiques.

Suite à des élections aux multiples fraudes, Ahmadinejad est élu Président en 2005.
L'instabilité mentale se pointe...
Il déclare que Israël doit être rayé de la carte.
Après la publication des caricatures de Mahomet dans le journal Hollandais Jyllands-Posten il dénonce le "mythe du massacre des Juifs " et propose de créer un État juif en Europe, aux États-Unis, au Canada ou encore en Alaska. Il doute de la Shoah, qualifie Israël de « tumeur », et demande à l'Allemagne et à l'Autriche de céder une partie de leur territoire pour établir l'État d'Israël, impliquant un transfert massif de la population juive israélienne sur un autre territoire que l'actuel État d'Israël.

En 2007, sans rire, lors d'une conférence à l'Université Columbia, le président Ahmadinejad élude une question sur les homosexuels en affirmant qu'en Iran, il n'y a pas d'homosexuels (!)
Et maintenant ce dangereux débile qualifie les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis de «gros mensonge» ayant servi de prétexte à l'invasion de l'Afghanistan".
Il y a donc des coups de pieds au cul qui se perdent.
Idéalement donné par une femme.