Les salariés de la raffinerie des Flandres située à Dunkerque restent mobilisés pour défendre l’emploi. Vendredi 5 mars dernier, ils ont encore et de nouveau bloqué les cuves de la raffinerie qui contiennent 500 000 tonnes de pétrole brut.
A 3 jours d’une réunion qui doit décide de leur sort, les salariés ont voulu, par cette action coup de poing, signifier leur résolution à tout faire pour que ce site soit maintenu dans l’intérêt de l’emploi, dans l’intérêt de l’économie régionale, dans l’intérêt de l’industrie française mal protégée et mal défendue par la Droite aux commandes.
A l’aube, plusieurs dizaines d’employés du site ont donc démonté les mécanismes de pompage avec, pour conséquence, l’arrêt de l’extraction du pétrole. Les salariés avaient organisé cette action en réaction à des indications (ou des fuites ? ) au sujet du site et selon lesquelles la direction envisagerait de faire en sorte que le pétrole soit directement chargé sur des bateaux et non plus acheminé pas des pipeline.
Phillippe Wullens , délégué syndical SUD, à la tête du mouvement, indiquait lors de cette action avoir un objectif simple « On veut raffiner. On ne veut pas que ce (pétrole) brut s’en aille d’ici ».
Les 380 salariés du site et les 400 salariés des sous-traitants devraient être fixés sur leur sort lundi, lors d’un Comité Central d’Entreprise qui aura lieu à Paris.
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