Les Fleshtones écument donc à partir de leur Queens natal la scène new yorkaise depuis les années soixante-dix finissantes. CBGB’S, Max’s Kansas City mais aussi les plus petites estrades des bouges les plus minables de Manhattan n’ont alors plus aucun secret pour le chanteur et leader du groupe, Peter Zaremba, qui arpente de long en large, muni de son frénétique tambourin les planches locales porté par une formation déjà figée dans le rock le plus basique. Galères et débuts difficiles sont le quotidien d’un groupe qui devra attendre 1981 et la sortie de l’excellent album « Roman gods » pour entrer définitivement de son vivant au panthéon des paumés du rock.
Enregistré sur IRS, le label qui accueille alors REM, Zaremba et son combo vont connaître le minimum de succès et de reconnaissance qui font que, près de trente ans plus tard, quelques-uns dans mon genre se souviennent encore d’une formation dont les rares…