Merveilleuse chanson emprunte du mystère que lui confèrent « ces sorciers indigènes qui invoquent les jets dans la jungle de Nouvelle Guinée ». Elle apparaît à la fin de l’album le plus poétique de Gainsbourg, « l’Histoire de Melody Nelson ». Elle évoque les ombres de la mort, la marque des souvenirs et les réminiscences amoureuses et lascives.
Dans la pièce, elle convient bien à cette méditation finale de Serge aux
portes de la folie, au moment où « Clyde » vient de perdre « Bonnie »... Effet de bouclage, la porte du rêve se referme et le spectateur revoit le schizophrène du début
enfermé dans son « lunatic asylum » et son culte de Marilou...