La vie intérieure de Martin Frost
Va falloir ajouter ce film de Paul Auster à la liste des films mettant en scène des écrivains (voir vieux débat sur ce blog ici). Epure presque confondante et nostalgique ici : quatre personnages et leurs muses, on pense à Wenders bien entendu, la lenteur en moins. Un film produit par le courageux Paulo Branco, BO signé du trop rare Laurent Petitgang... Irène Jacob est ses mini seins pas mal, pas mal... J'aime bien l'écrivain qui dit : "I want to be alone" et qui se retrouve avec trois personnages en quête de... quoi ? On cite Berkeley, Hume et Kant à propos (comment faire disparaître ce que nous imaginons et non ce qui est, simplement en cessant d'y penser). Voilà : ça a l'air simple, mais c'est bourré de choses complexes ces petits films d'écrivain parlant d'écrivains qui se battent avec leurs petits manuscrits tapés à la machine. Je suis pas sûr que ça intéresse grand monde mais on s'en fiche un peu, non ? Regardons ça comme une archive de l'échappée dans un monde où tout semble interconnecté en boucle, prévisible, confus et parasité.