PARIS (AFP) - Le chanteur Enrico Macias, natif d’Algérie, aimerait accompagner le président Nicolas Sarkozy lors de sa prochaine visite dans ce pays début décembre, mais cette perspective soulève des réticences à Alger, a-t-on appris de sources concordantes dimanche.
“J’ai exprimé mon désir auprès du président de pouvoir l’accompagner, mais je lui ai dit qui si cela posait des problèmes, il ne fallait pas qu’il se gêne pour me le dire”, a déclaré le chanteur pied-noir, interrogé par l’AFP après des déclarations du Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem.
Dans une interview au quotidien L’Expression samedi, ce dernier s’est déclaré opposé à la venue du chanteur.
M. Belkhadem, qui avait publiquement combattu la venue de M. Macias en Algérie en 2000, a déclaré: “Je n’ai pas changé d’avis”.
Mais, a-t-il tempéré, “nous n’avons pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français”, lors de sa venue en Algérie début décembre pour sa première visite d’Etat depuis son élection en mai.
“Ceux qui viendront avec le président Sarkozy seront nos invités”, a précisé le Premier ministre.
Selon un projet de programme officiel évoqué par la presse algérienne, le chef de l’Etat français pourrait se rendre à Constantine (est), ville natale du chanteur qui y a exercé comme instituteur avant de prendre le chemin de l’exode après la proclamation de l’indépendance algérienne en juillet 1962.
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LES COMMENTAIRES (1)
posté le 12 décembre à 17:08
nn mes amis c'est pas l'algerie qui ne veut pas d'enrico c'est le pouvoire algerien qui ne veut pas d'enrico