Le stress au travail, on en a beaucoup entendu parler ces derniers jours avec la publication par le Ministère du Travail d’un classement des plus grandes entreprises françaises en 3 catégories (feu vert, tout va bien, feu orange, vigilance, feu rouge, problèmes évidents de gestion du stress). A titre d’exemple, on trouvait ainsi France Telecom dans le rouge en raison de la vague de suicides qui résultait de conditions de travail trop stressantes.
Les facteurs de stress peuvent être nombreux, et comme nos métiers d’aujourd’hui exigent de nous une mobilité toujours plus grande, la place des transports dans notre humeur quotidienne va croissant. Qui n’a jamais râlé dans le métro, ou trouvé que, décidément, les bouchons du matin et du soir mettaient les nerfs en pelote ?
Le GART, pour Groupement des Autorités Responsables des Transports, qui regroupe
l’ensemble des collectivités qui gèrent des transports, a mis le doigt sur cette problématique en publiant une étude sur le « stress travail-transport en Ile de France »... car c’est bien dans cette région que les problèmes se font le plus ressentir, entre des RER fatigués, des voies d’accès à la capitale saturés et des travaux en permanence.L’intérêt de cette étude, c’est quelle pointe le covoiturage comme l’une des solutions possibles à la réduction du stress dans les transports pour aller au travail. Et, effectivement, nous avons des raisons d’y croire ! Le covoiturage pour aller au travail, c’est :
* des économies, en partageant les frais et en évitant les voitures à passager unique. Une étude Nokia avait estimé le « coût » des places vides dans les voitures à 500 milliards de dollars au niveau mondial.
* de l’écologie, en dégageant moins de Co2 et en respirant donc mieux. Sur un trajet de 30km qui serait covoituré trois fois par semaine, c’est 4 tonnes de Co2 évitées par an.
* du temps de gagné : + de voitures qui covoiturent = – de voitures au total sur la route. A Toulouse, on estime ainsi qu’une réduction du trafic de seulement 5% pourrait décongestionner le périphérique
* du lien social, avec le partage d’une activité avec ses collègues ou ses amis étudiants, de quoi briser la solitude et la monotonie des transports.
Et tout cela, c’est du stress en moins !
A bon entendeur !