Un poème caustique de Dorothy Parker, une chanson de Carla Bruni.
Afternoon
When I am old, and comforted,
And done with this desire,
With memory to share my bed
And peace to share my fire,
I’ll comb my hair in scalloped bands
Beneath my laundered cap,
And watch my cool and fragile hands
Lie light upon my lap.
And I will have a sprigged gown
With lace to kiss my throat;
I’ll draw my curtain to the town,
And hum a purring note.
And I’ll forget the way of tears,
And rock, and stir my tea.
But oh, I wish those blessed years
Were further than they be!
Essai de traduction : Quand je serai vieille et établie/ Et débarrassé du désir,/ Avec les souvenirs pour partager mon lit/Et la paix pour partager mon feu,/Je coifferai mes cheveux en bandeaux festonnés/Sous mon chapeau blanchi,/Et je regarderai mes mains fragiles/Tromper la lumière sous mes genoux./Et j’aurai une robe fière/Avec des lacets pour embrasser ma gorge ;/Je dessinerai mes rideaux en ville,/Et chantonnerai un air tranquille./Et j’oublierai comment on pleure,/Et me balancerai, et remuerai mon thé./Oh mais, j’aimerais que ces années bénies/Soient plus loin qu’elles ne le sont !
Sur l’album No Promises.
NB : Encore une belle et une bête (avez-vous remarqué la biche derrière elle ?)