Le roman est un miroir qu'on promène au bord de la route, M. Stendhal ? Eh bien Ian a décidé de refléter les conséquences de cette non-rencontre de Copenhague, et Solar aura été réécrit pour se conformer « à ce désespoir » qu'a ressenti l'auteur.
« J'ai juste glissé quelque chose pour refléter sa tristesse. Tout s'est effondré autour de lui et il sait que Copenhague sera le bon endroit pour se présenter », explique Ian, en parlant de Michael Beard, le protagoniste.
C'est également en se penchant sur ces questions environnementales que Ian a été contraint de revoir sa position (et son opposition) sur le nucléaire. « Nous n'avons tout simplement rien d'autre pour que fonctionnent nos villes, par une nuit sans vent de février. » Et à ce titre, le nucléaire est moins nocif que le charbon. Mais selon lui, la quête d'une énergie nouvelle reste une nécessité pour l'humanité.