« Il faut que cela arrive, mais ce ne sera pas encore la fin de ce monde. » Matthieu 24.6
Le séisme qui a frappé Haïti récemment, le tremblement de terre au Chili, des centaines ou des milliers de morts, des images de désolation et de ruines, des vies à reconstruire, l'habituelle litanie de consternation et d'apitoiement avec cette légère touche de soulagement car tout cela se passe à des milliers de kilomètres de notre continent. Et puis.
Et puis, la tempête Xynthia qui frappe la France sur sa côte Atlantique faisant plus de cinquante morts dans l'Hexagone avant de poursuivre sa route vers l'Europe du nord. Là aussi des vies humaines perdues, des ruines, tout à reconstruire pour certains qui ont tout perdu.
L'échelle des dégâts n'est pas la même entre les continents mais ces catastrophes nous rappellent que l'homme n'est rien face à la nature, pays riches ou pays pauvres, ouvriers ou bourgeois, quand la mort frappe elle est égale pour tous. Aucun pays n'est à l'abri des soubresauts de notre planète qui gronde de plus en plus, agacée par les aiguillons que les hommes lui enfoncent dans le cuir, inconscients des forces qu'ils poussent dans leurs derniers retranchements.