Le sport en chambre, c’est bon pour la santé ! Non, il ne s’agit pas là de l'appel d’une secte hédoniste mais bel et bien le résultat de plusieurs études scientifiques. Découvrez le véritable panorama des vertus de l’amour !
En plus de sensations fortes et plaisantes, l’acte sexuel se retrouve paré de nouvelles vertus : il permettrait d’augmenter l’espérance de vie, préviendrait les coups de blues, l’apparition de problèmes cardiaques et même la survenue de certains cancers. Mais parfois, la sexualité connaît des hauts et des bas… Comment redresser la barre et bénéficier au mieux des bénéfices de l’amour charnel ?
Les 4 fantastiques bénéfices de l’amour
C’est donc un véritable hymne à l’amour que les scientifiques chantent de concert… Découvrez les raisons de cet engouement !
• Parce que le coeur n’est jamais loin de l’amour, l’activité sexuelle bénéficie principalement à la santé cardiovasculaire. Les chercheurs ont souligné que les risques cardiaques diminuent à mesure alors que la fréquence des relations sexuelles augmente. Véritable effort physique, l’acte sexuel permet d’éliminer les toxines, d’activer la circulation veineuse et de muscler le coeur. C’est sa sollicitation qui va directement influer sur sa santé : pendant la période d’excitation, la fréquence cardiaque passe de 75 pulsations par minute à plus de 100 pulsations par minute, voire 180 pulsations au moment de l’orgasme. Faire l’amour, c’est un excellent exercice pour le muscle cardiaque qui a besoin de travailler pour bien se porter. Attention cependant, une activité sexuelle peut être contre-indiquée en cas de graves maladies cardiovasculaires.
• L’acte sexuel répété (au moins 3 fois par semaine) permettrait de réduire de 15 % le risque de développer un cancer de la prostate. Ce premier cancer masculin touche 40 000 hommes par an en France2.
• Mais les femmes bénéficient aussi d’une activité sexuelle régulière. La bagatelle pourrait en effet avoir un rôle protecteur sur le sein. En effet, la stimulation des tétons et l’orgasme libèrent une hormone appelée ocytocine, bénéfique sur le sein.
• Mais l’amour vous fait aussi tourner la tête puisque l’euphorie qui suit l’acte sexuel est due à la production par le cerveau, de la sérotonine et de la dopamine, deux véritables "messagers" du plaisir. Mais surtout, le plaisir libère des endorphines, qui provoquent un état de relaxation favorable à l’endormissement. Pour les insomniaques, les angoissés et les stressés, rien de tel qu’un peu d’amour…
Mieux vaut le plaisir que guérir !
Mais parfois avec l’âge ou le stress, la sexualité connaît des hauts et quelques bas… Après 40 ans, un homme sur trois souffre de troubles de l’érection et n’a donc pas une sexualité épanouie. Au-delà du préjudice sur sa qualité de vie, ce problème peut constituer le signal d’alerte d’une maladie cardiovasculaire sous-jacente, d’un diabète ou d’une dépression…
Même quand il n’existe pas d’atteinte cardiovasculaire avérée, la maladie artérielle peut déjà être diffuse. L’artère caverneuse de la verge est une artère vasculaire qui, comme les autres, peut se scléroser. C’est d’ailleurs l’une des artères les plus étroites du corps humain. Une particularité qui la met en première ligne des victimes d’obstruction en cas d’athérosclérose diffuse (notamment en cas d’hypertension, d’hypercholestérolémie, de diabète, de tabagisme…). Ainsi, le risque de maladie cardiovasculaire serait de 25 % à 45 % plus important chez les hommes avec des troubles érectiles (âge moyen 62 ans) comparativement aux hommes sans.
Lorsque l’on sait qu’une dysfonction érectile peut être présente depuis au moins 3 ans avant l’apparition des premiers symptômes d’une maladie cardiovasculaire, l’homme qui souffre de pannes sexuelles répétées a tout intérêt à envisager d’effectuer un bilan de santé cardiovasculaire recherchant ces facteurs de risques (antécédent familial, tabagisme actuel, hypertension artérielle, obésité, sédentarité, anomalie du bilan lipidique, anomalie de la glycémie), de surveiller également son hygiène de vie et de pratiquer une activité physique quotidienne.