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La Noce Brecht mise en scène par Patrick Pineau à MC93/ ce soir tard Philippe Person chez Michel FIELD
Publié le 04 janvier 2010 par NathpassC'est un grand acteur et réalisateur pardon metteur en scène, Patrick Pineau, c'est un nouveau souffle qu'il a su donner au Théâtre de Tchekov et Brecht est assez rare.... pour s'y rendre
LA NOCE / BERTOLT BRECHT MISE EN SCENE PATRICK PINEAU
du 09 Janv au 2 Fevrier 2010 à MC93 BOBIGNY
sur Spectacles et Musiques du Monde
"..la fête va tourner à la catastrophe jusqu’à ce que les règlements de compte atteignent un seuil paroxystique, faisant voler en éclats, les convenances dans lesquelles, les uns et les autres placent leur existence, qu’il s’agisse de réputation, , d’apparence, d’argent ou de propriété…"
présentation de la pièce
Pour la noce, tout a été préparé comme il faut : mariés et invités ont revêtu leurs habits de fête, les hôtes ont prévu un repas de noce digne de ce nom, l’ami a préparé son discours. Les invités essaient d’être conciliants et sociables... Tout le monde tente de produire l’ambiance festive sans laquelle une noce ne saurait être réussie : on rit, on chante, on danse, on boit.
Mais progressivement la fête va tourner à la catastrophe jusqu’à ce que les règlements de compte atteignent un seuil paroxystique, faisant voler en éclats, les convenances dans lesquelles, les uns et les autres placent leur existence, qu’il s’agisse de réputation, , d’apparence, d’argent ou de propriété… Le sens de la convenance, agit ici comme un poison, responsable de leur souffrance en même temps qu’il en révèle toute l’humanité.
Ecrite en 1919, La noce chez les petits bourgeois, intitulée à l’origine La noce et toujours publiée sous ce titre dans sa version allemande, est une des premières pièces de Brecht qui a vingt et un ans lorsqu’il l’écrit.
Il y a dans la noce quelque chose de très sérieux et qui déborde largement le cadre d’une fête de mariage ratée. Brecht montre la rudesse des rapports humains, ce qu’ils ont de rugueux, d’épineux, de mal rabotés, et l’intéresse particulièrement le moment où ils basculent dans la violence et l’injustice, violence d’une injustice ordinaire.
Il observe la manière dont les hommes se comportent les uns avec les autres, se gâchant mutuellement l’existence. Il n’y a vraiment pas de quoi rire. Et pourtant on rit, et on rit même beaucoup, comme si le parti pris de Brecht était le sérieux d’en rire, ce qui correspond à la définition même de l’ironie (…). "Magalie Rigaill
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Lundi soir, 1 heure du matin, il faudra être en forme ou enregistrer:
Reportage dans l'émission de Michel Field : "Au Field de la nuit", sur MISERABLES
MISERABLES
du lundi au samedi à 20 heures au Lucernaire
D'après Victor Hugo
Adaptation : Philippe Honoré
Mise en scène : Philippe Person
Avec : Anne Priol, Emmanuel Barrouyer, Philippe Person
Je profite de l'occasion pour vous informer que le spectacle est prolongé.
BONNE ANNEE 2010 à toutes et à tous !
Amicalement
Philippe Person
Et c'est possible de "podcaster " sur TF1 ?
L'émission est disponible en ligne, on parle de la pièce à partir de 51:46 : http://videos.tf1.fr/au-field-de-la-nuit/l-emission-du-lundi-4-janvier-5621607.html
Là ce matin j'écoute France-Inter et j'ai appris que Lhasa est morte à 38 ans des suites d'un cancer.
Sa voix dans ma voie depuis un concert au REX va me manquer. À la croisée des continents, aux ailes de cette voyageuse, je dépose un baiser.
Camus dépeint par tous les angles comme radiographié...
"Sans une liberté vraie, sans un certain sens de l'honneur, je ne puis vivre..." ai-je retenu.
"Sans liberté vraie sans un sens de l'honneur, je ne puis vivre(...)"