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Je n'aurais jamais cru un jour associer les mots déception et Robert Downey Jr. dans la même phrase et pourtant au terme de ma séance cinématographie de Sherlock Holmes by Guy Ritchie, tel est le cas. Bon disons que déçue est peut être un peu fort. Disons qu'il ne m'a pas éblouie comme il savait si bien le faire que le film soit bon ou nom, Robert était toujours fidèle à lui-même c'est à dire proche du divin comique. Après sa performance de haut vol dans Iron Man, où il avait atteint des sommets dans l'art du cabotinage made in Downey, il est vrai que j'avais mis la barre très haute. Je crois que je me consolerais le mois prochain avec la sortie de la suite ciné de l'homme d'acier.
Mais revenons-en au détective britannique : je n'étais pas une fan du travail de Ritchie et ce n'est pas avec ce film que cela va changer. Tout le long de l'histoire j'ai attendu de me prendre au jeu du grand tour de magie orchestré par Blackwood (Mark Strong, que j'attends néanmoins avec impatiente dans le futur Kick-Ass où sera de nouveau le bad guy de service) pour découvrir le pourquoi-du comment-du parce que à la fin sans grande conviction. Il faut dire que Le Prestige est passé par là. Ça c'était du tour de magie cinématographique !
Cependant le grand atout de ce film est ses acteurs et principalement son duo de choc dont les répliques fusent à la vitesse des coups qu'ils assènent à leurs adversaires. Un régal so british que j'aurais certainement bien plus apprécié en VO. La salle de cinéma était plus remplie que je ne l'aurais crue et je ne doute pas que la présence de Mister Jude Law y est pour quelque chose. Preuve en était la rangée de gonzesses en fleur juste devant moi. Personnellement je ne me sens absolument pas concerné, toute Robert Number One Fan que je suis. Cependant Jude a su m'amuser et me surprendre pour une fois. L'alchimie avec Robert est visible à l'écran et sert le propos de cette bromance entre les deux héros ("Mon appartement. NOTRE appartement. Mon chien. NOTRE chien...") que l'on retrouve toujours de façon latente dans les films policiers. Hot Fuzz avait d'ailleurs su en jouer à merveille.
BONUS :
À l'occasion de la sortie du film, l'interprète de Sherlock avait fait la couverture de l'édition américaine de décembre d'Esquire qui inaugurait à cette occasion la première revue interactif. D'ailleurs je vous reparlerais prochainement de ce magazine qui sait vraiment s'y prendre avec la mise en page et met un point d'honneur dans l'art de la lettre.
Vous voyez le cube sur lequel ce cher Robert est assis, passez-le devant la web cam de votre ordinateur et en avant c'est l'aventure ! Vous avez le droit à des réactions de l'acteur en fonction de l'inclination du magazine face à l'écran. D'autres carrés noir/blanc jonchent les pages et vous permettent d'accéder à d'autres interactions.
Et pour le plaisir des yeux voici un florilège des photos de la séance photo :