A aucun moment je ne ferai la promotion de l’infidélité, mais c’est une question sur laquelle je me torture beaucoup l’esprit.
Aujourd’hui, un ami m’a dit que ça copine lui a dit qu’il était trop fidèle (???).
Peut-on être trop fidèle ? De dire cela à sa tendre moitié, n’est-ce-pas simplement un moyen de se déculpabiliser quand on a soi-même fauté ? Ou qu’on a une très forte envie de le faire…
Toujours est-il que cette histoire m’a replongée dans la mienne : j’ai moi-même trompé, je n’en suis pas fière et ce n’est pas quelque chose que je banalise.
Mais toujours est-il qu’en trompant, je me suis sentie à nouveau belle. Quand on est en couple depuis longtemps, que cela ne se passe pas forcément bien (ou en tout cas que l’on ne s’épanouit pas), se retrouver dans l’excitation d’une nouvelle rencontre, se laisser emporter par la magie d’un moment, m’a permis de me sentir tellement vivante et bien dans ma peau !
Dans ce cas, on parle d’infidélité d’une soirée : un baiser, quelques câlins, pas plus…
Mais pour certains, c’est déjà impardonnable. Pour moi-même, je n’arrive pas à imaginer que je pourrais rester avec quelqu’un qui me trompe (attention à la nuance !!).
C’est là toute la contradiction ou peut-être le fond du problème.
Est-ce tromper que d’embrasser ? Est-ce pardonnable ? Combien de fois peut-on pardonner?
Le débat est vaste et a déjà été traité à plusieurs reprises. Chacun a sa réponse en fonction de son histoire personnelle. J’ai également les miennes là-dessus.
Néanmoins, il reste une question à laquelle beaucoup d’entre nous ne prennent pas forcément le temps de répondre : l’infidélité remet-elle en cause l’engagement d’amour sincère ?