Mais alors, qui est le dealer qui a soudain filé la gniaque à Amazon ? Apple. Et plus précisément l'iPad. Selon un agent cité, la firme de Seattle « veut juste du contenu, mais les éditeurs et les agents continuent de se battre » sur les ententes possibles.
Justin Renard, responsable des acquisitions Kindle, compte parmi ceux qui contactent les agents. Et le modus operandi est identique à chaque fois : tel ou tel auteur, que le contact dit suivre depuis un moment, n'est pas encore disponible en version numérique. Amazon propose d'accélérer un peu la procédure.
Mais derrière, on évoque aussi des clauses d'exclusivités qui ne séduisent pas vraiment les éditeurs. Pour certains, se limiter à Amazon et au Kindle serait une attitude suicidaire. Une chose reste certaine : Amazon part en prospection très active pour contrer l'arrivée d'une tablette qui l'irrite...
Outre-Atlantique, les éditeurs se retrouvent depuis un bon moment pris entre les deux forces en puissance, Amazon et Apple. Certes le nouvel arrivant est convaincant, avec son modèle d'agence et la ponction de 30 % sur le prix de vente, mais le parc de consommateurs déjà bien accrochés à leur Kindle ne peut pas être négligé...