Découvrez le pin de Wollemi…

Cet arbre est l’un des plus rare au monde et est considéré comme l’une des découvertes botaniques majeures du XXe siècle. Il a été identifié par hasard en 1994 par le garde-forestier David Noble, au cœur du Parc national Wollemi dans la grande région des Montagnes Bleues en Australie.

L’échantillon rapporté à Sydney par David noble suscite de nombreuses interrogations et recherches. On prend d’abord la branche pour une fougère, puis on conclut qu’il s’agit d’une espèce tout à fait nouvelle, voire d’un genre nouveau. Il sera officiellement baptisé Wollemia nobilis (d’après le nom de l’auteur et du lieu où on l’a trouvé) et sera classé dans la famille des Araucariaceae. Comme il n’était alors connu que d’après des découvertes fossiles, il est aussi souvent appelé « fossile vivant ». Des études montrent que le pin Wollemi aurait atteint son seuil de propagation maximale entre le Jurassique et le Crétacé, soit de -200 à -65 millions d’années. On suppose qu’il était présent sur tout le territoire du Gondwana, l’ancien continent de l’hémisphère Sud. Aujourd’hui, moins de 100 exemplaires ont été recensés dans la nature. Ces conifères d’un joli feuillage persistant vert foncé avec une écorce boursouflée chocolat peuvent atteindre 40 mètres de hauteur.

Après cette découverte extraordinaire, sa protection apparaît comme une évidence. Outre les dispositions légales, un programme de plantation, de multiplication puis de commercialisation est lancé. En 2005, la société anglaise de vente aux enchères Sotheby’s a organisé la vente d’environ 300 sujets. Depuis 2006, afin de faire découvrir au public cette plante à l’histoire incroyable, un certain nombre de plantations officielles ont lieu parmi les plus prestigieux jardins botaniques du monde, dont les jardins de la principauté de Monaco, le jardin botanique de Montréal mais aussi le parc national de la Tête d’or à Lyon, le muséum d’histoire naturelle de Paris, le conservatoire national de Brest… et dans certaines jardineries Truffaut, partenaire de l’opération.

En 2007, au Salon du végétal d’Angers (France), il obtient la mention spéciale du jury au concours « Innovert » dans la catégorie B (innovation commerciale végétale).
Extraordinaire à l’intérieur et sur la terrasse en pot ou dans un grand jardin, isolé ou en bosquet. Il résisterait à des températures de -12°C et préférerait les sols acides frais, riches en humus, exposés au soleil ou à la mi-ombre.

Plus d’informations sur ce site consacré à ce « dinosaure végétal ».