Les Etats-Unis ont pour habitude de nous transmettre tout… en différé : la violence, l’obésité… et les séries télé.
Au sujet de ces dernières, un drame se jouer actuellement à Hollywood. Un drame dramatiquement dramatique, dont nous allons prochainement hériter : la grève des scénaristes. Et qui dit grève des scénaristes dit pas de scénario (La Palice en aurait dit autant, non ? – mais savez-vous ce qu’est une lapalissade ? Oups, je m’éloigne de mon sujet, private joke). Et qui dit pas de scénario dit pas de séries télé.
Vous comprenez, maintenant, l’ampleur du désastre ?
Les conséquences de cette grève sont déjà perceptibles :
- la septième saison de « 24 heures chrono » a été annulée (personnellement, je m’en moque, j’ai arrêté de me droguer à Jack Bauer dès la fin de la saison 3)
- la quatrième saison de « Lost » est rabotée de moitié (à mon avis, on n’y verra que du feu, cette série que j’aime est tellement absurde, et puis on n’y comprend de toute façon que dalle)
- la quatrième saison de « Desperate Housewives » est totalement gelée jusqu’à nouvel ordre (là, je m’insurge : comment vais-je survivre sans ma dose hebdomadaire, moi ?)
Quant aux tournages de Grey’s Anatomy, Brothers & Sisters, Numb3rs, Heroes, Medium, Bones, Docteur House, Prison Break et autres de mes séries vénérées, ils sont tous interrompus jusqu’à nouvel ordre.
Je me demande si je ne devrais pas envisager d’ores et déjà d’entamer une thérapie pour survivre à l’avenir télévisuel bien sinistre qui se profile à l’horizon.
Pitié, qu’on leur donne ce qu’ils veulent, ces scénaristes, ou je ne réponds plus de rien.