La couverture de ce nouvel opus découvre le visage rajeuni du futur Alpha. Le dessin réaliste d’Eric Loutte est magistral. Il a su suivre les pas du créateur et continuateur de la série, le russe Iouri Jigounov. Autant à l’aise dans les engins, les personnages, les décors (avec l’aide de Daniel Bay) que dans les scènes d’action, il donne une crédibilité à l’histoire complexe imaginée par Emmanuel Herzet et prouve qu’il peut sortir des univers aéronautiques (Team Rafale chez Zephyr, Biggles au Lombard). La mise en couleurs par Sylvaine Scomazzon a su retrouver l’ambiance de la saison 1 d’Alpha. Le scénario corsé élaboré par l’auteur de la Branche Lincoln prend tout son sens à la lecture des dernières planches de l’album. En échafaudant une nouvelle conspiration, il ouvre progressivement des nouvelles portes qui vont pouvoir se poursuivre dans les 2 prochains épisodes déjà prévus.Une palpitante préquelle d’Alpha qui se peut lire indépendamment de la série mère.
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