Depuis le grand flop du Sommet de Copenhague, il ne se passe pas une journée sans que les thèses scientifiques de la catastrophe finale soient retoquées par ceux
qu’on appelle les « sceptiques ». Alors que les rapports sur le réchauffement climatique du Giec sur lesquels s’appuient les Etats pour mener des politiques écologiques sont attaqués
pour leur vision au trait forcé, d’autres scientifiques réagissent contre telle ou telle manipulation des opinions publiques.
Dans Les Echos du 1er mars, un article fait état de nouvelles études scientifiques qui contestent la menace
d’extinction du thon rouge brandit par les défenseurs de l’environnement. Des scientifiques du centre de recherche halieutique méditerranéenne et tropicale de l’Ifremer ont mené des analyses de
terrain infirmant l’affirmation selon laquelle les thons rouges seraient menacés ; d’après eux, « la densité observée est environ deux fois supérieure à celle observée sur la période
2000-2003 ». Alors que les écologistes ont déclaré que « les stocks de thon rouge ont baissé de 75% en un demi-siècle, de 1957 à 2007 », précisent Les Echos.
Manipulation médiatique ou projection hasardeuse ? Un peu des deux : les écologistes jouent la dramatisation pour sensibiliser les populations et les études publiées exposent des
hypothèses qui bien que sérieuses, ne résultent pas de l’observation d’une réalité naturellement instable.
Reste qu’à force de crier au loup, les écologiques trop catastrophistes et les scientifiques trop zélés risquent de ne plus être entendus… C'est bien là le vrai danger planétaire.