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L'éviction des conservateurs

Publié le 04 mars 2010 par Sophielaurerenee

Il n'y a pas que les parabens comme conservateurs :
http://www.sante-vivante.fr/blog/index.php?post/2009/01/09/Faut-il-avoir-peur-des-parabens

Extrait de la revue de presse mediscoop du 28 juillet 2011 :

« Peut-on vivre sans parabens ? »
L'Express, numéro 3134
C’est ce que se demande L'Express, qui note que, « présents dans les produits de beauté ou les médicaments, ces conservateurs provoqueraient des perturbations du système reproducteur ». Le magazine se penche sur « les scénarios possibles, en cas d'interdiction ».
L’hebdomadaire rappelle notamment que « l'instance compétente de la Commission européenne, le Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs, ne met pas tous les parabens dans le même sac. Ce comité a rédigé un projet d'interdiction pour deux substances de cette famille (l'isopropylparaben et l'isobutylparaben) ».
« Dans le même texte, deux autres parabens voient leur utilisation limitée (le propylparaben et le butylparaben), avec un seuil de concentration à ne pas dépasser », poursuit L'Express, qui note que « tout en poussant des cris d'orfraie, les industriels se préparent depuis plusieurs années à la mise au ban des parabens ».
Le magazine relève que « côté cosmétiques, l'interdiction ne pose aucun problème quand les produits ont une teneur élevée en alcool ou en huiles essentielles, dans les soins anti-acné contenant des agents antibactériens, les crèmes ayant un PH très faible comme les crèmes antirides aux acides de fruits. Ceux-là se conservent tout seuls ».
« Pour les autres, les fabricants vont devoir piocher une alternative aux parabens dans la liste des 58 conservateurs autorisés dans l'Union européenne. Ils vont aussi tenter, avec l'industrie chimique, d'en faire homologuer de nouveaux », ajoute L’Express.
L’hebdomadaire précise que « d'autres astuces sont à l'étude, comme la diminution de la teneur en eau, qui favorise la prolifération des bactéries et des moisissures. Les risques sont en effet moindres avec la cire et l'huile. […] Il existe aussi des tubes sans reprise d'air, où la crème est conditionnée dans une poche qui se rétracte au fur et à mesure de l'utilisation pour éviter d'aspirer des microbes à l'intérieur. Les pots, eux, restent la hantise des bactériologistes. Car on les contamine chaque fois qu'on plonge le doigt dedans sans s'être lavé les mains... ».
L'Express note enfin que « du côté des armoires à pharmacie, c'est l'Agence européenne des médicaments qui devrait statuer. En France, 400 spécialités sont concernées. Les sirops pour enfants, en particulier, sont sur la sellette, à cause des effets suspectés du propylparaben sur les petits garçons. Ce risque précis fait l'objet d'une étude pilotée par l'Afssaps, dont les résultats sont annoncés pour novembre ».


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