"Ayn Rand (1905-1982)
Un vaccin contre le socialisme
jeudi 4 mars 2010 - Lucilio - 0 message(s)
Toute la vie, on vous a appris que cultiver son esprit ou se préoccuper de son développement personnel était le fait d’un être égoïste, et dès lors que l’on se libère de la tyrannie de l’intérêt propre, on devient un citoyen « conscientisé » et « engagé » (sic). La grande réussite du socialisme a consisté à convaincre la société que le bien collectif est le seul auquel on doive aspirer et que les fins personnelles sont perverses, parce que l’individu agit moralement seulement quand on l’oblige ou quand il ne prétend pas obtenir le moindre bénéfice. Si l’on écoute attentivement un « progressiste », on se rend vite compte que rien ne le dérange plus que le bonheur d’autrui car il dépend, lui, de la souffrance. Voyant un riche, il ne peut que penser à un pauvre famélique qui n’a rien à se mettre sous la dent ; la faute, comme on s’en doute, est celle de la vile obsession du millionnaire, qui ne pense qu’à lui.
La romancière Ayn Rand (1905-1982), auteur de livres comme La source vive (The Fountainhead) ou Atlas Shrugged, vit clairement que la gauche haïssait l’individualisme parce que cette dernière savait que si les gens se respectaient eux-mêmes et se préoccupaient de leur bien-être, jamais ils n’accepteraient de se soumettre. Mais à partir du moment où l’on introduit le sentiment de culpabilité dans l’esprit de l’homme, on intronise le vice comme éthique. " Lire la suite