jeudi 4 mars : LE GRAND VOYAGE (part. 2)
Publié le 04 mars 2010 par Lnyoyo
Arrivés à
Manille en soirée, capitale des Philippines d’1,6 millions d’habitants, je n’imaginais pas subir un tel choc. En même temps que le chaleureux chauffeur du taxi nous emmenait de l’aéroport vers
l’hôtel, les images de détresse défilaient sous nos yeux. A Manille, des familles entières font la manche à chaque feu rouge, des adolescentes courtement vêtues attendent des clients à l’entrée
des bars karaoké, les Jeepneys (Jeep ayant la fonction de bus) transportent des dizaines et des dizaines de Philippins. J’ai même vu un enfant boire de l’eau via un tuyau d’arrosage trouvé sur le
trottoir. Toutefois, dans ce climat d’insécurité, les policiers sont nombreux et à aucun moment on a peur ! Finalement, peu de choses à voir à Manille… et on s’envole rapidement vers l’Ile
de Negros, dans un village près de Bacolod. C’est dans une maison toute rose, cossue pour le pays, que nous posons nos valises une bonne partie de cette première semaine de vacances.
Vivre comme un
Philippin, c’est se lever avec le soleil à 6h et se coucher vers 20h (avec les geckos) ! C’est aussi manger du riz au petit-déjeuner, au déjeuner et au dîner. C’est accepter des pénuries
d’eau et de nombreuses coupures de courant quotidiennes. A l’image du taxi à Manille, l’accueil des habitants est très convivial : il y a autant de regards que de sourire ! Les enfants
sont nombreux et constituent la principale source de bonheur dans les foyers. La plupart n’ont jamais vu de « blancs » ailleurs qu’à la télé… et nous chambrent le soir en nous
appelant « Cano » diminutifs « d’Americano » ! La France ? Pour eux, c’est un Etat Américain ! D’ailleurs, l’influence américaine est perceptible : des
paniers de basket à chaque coin de rue, des panneaux Coca-Cola partout, et les Philippins portent les T-Shirts de la NBA. La vie est paisible aux Philippines. Dans cette société immatérielle,
chaque chose a une valeur. Bien plus que des vacances, une expérience !