Harkis, NON à la commémoration du 19 mars et puis c'est tout...

Non à la commémoration du 19 mars

 

Rappelez-vous,

le 19 mars 1962 n’a pas été la date d’un cessez-le-feu qui n’a jamais eu lieu mais comme en témoignent les chiffres des pertes françaises après cette date : dont près de 150.000 Harkis livrés désarmés au F.L.N. ainsi que d’autres personnes civils enlevés. On peut ajouter à ce sinistre, les victimes de la chasse à tous ceux qui peut se rapprocher de près ou de loin d’un harki avec spoliation de tous leurs biens dans un exode lamentable.

Nous demandons très sincèrement, de faire cesser la honte de vouloir imposer la date du 19 mars qui ne peut être retenue pour officialiser le cessez-le-feu en Algérie puisque c’est après le 19 mars que 150 000 harkis furent assassinés ainsi que les massacres du 26 mars à Alger, les tueries d’Oran le 5 juillet, les Disparus…

Aujourd’hui, comme hier, notre position est conforme à celle de toutes les associations de harkis. Nous n'admettons pas que l'on puisse ignorer ce qui s'est passé après le 19 mars. Il y a eu beaucoup de morts en Algérie après cette date.

Nous sommes tous simplement contre la célébration du 19 mars, car ce n'était pas le début de la paix et pas non plus la fin de la guerre. Ce fut en fait le début de nombreux drames humains. Ce cessez-le-feu n'a pas été respecté. Cela fait 48 ans qu'on ne parvient pas à célébrer la fin de ce conflit ensemble, songeons à une autre date comme la date du 16 octobre, jour de l'inhumation du soldat inconnu de la guerre d'Algérie.

Harkis, tous unis : agissons et allons plus loin dans la recherche de la vérité concernant la Guerre d'Algérie.