Une chose étrange est survenue récemment au sujet d’une théorie largement diffusée de nos jours. Une théorie dont il ne faut plus débattre qui prouverait que nous sommes présentement dans une période de réchauffement climatique déclenchée par une activité humaine de nature destructrice qui s’est étendue depuis la révolution industrielle. Une théorie qui a - par une science soi-disant indéniable - pointé pour notre bénéfice un affreux coupable : le dioxyde de carbone. Depuis, le mot « carbone » est sur toutes les lèvres de nos politiciens, de nos gourous de l’environnement et même de nos dirigeants d’entreprises qui s’époumonent à nous convaincre qu’il faut calculer, chiffrer, répartir et puis finalement taxer les émissions du nouvel ennemi juré de l’humanité. Une théorie qui justifie maintenant la signature éventuelle d’un traité international contraignant au niveau légal pour plus de 190 nations souveraines dans quelques jours à Copenhague.
Une théorie qui n’a toutefois jamais fait l’objet d’un consensus parmi les scientifiques à travers le monde et qui apparait maintenant de plus en plus comme une fraude scientifique d’une envergure inégalée. Le doute sur le consensus scientifique concernant l’impact de l’homme sur le climat s’intensifie depuis quelques années et il a été largement ignoré des grands médias internationaux. Un doute qui a d’abord pris la forme d’une pétition signée par plus de 31 000 scientifiques américains dont 9000 signataires et plus sont titulaires d’un doctorat. La pétition avait pour but de contredire l’idée comme quoi toute la communauté scientifique appuyait la thèse du réchauffement climatique.
On ne peut que douter davantage de la théorie lorsque nous entendons Al Gore, le nouveau prophète environnemental, qualifier ceux qui n’appuient pas la dite théorie de « sceptiques » voire de « négationnistes » (une référence malhonnête à ceux qui auraient nié l’holocauste). La technique est toujours la même : au lieu de présenter des contre-arguments, les défenseurs de cette théorie marginalisent les scientifiques qui manifestent leur désaccord en minant leur crédibilité, en coupant le financement de leurs recherches ou en empêchant la publication de leurs articles.
Il est cependant difficile de nier qu’un nombre grandissant de scientifiques parlent plutôt d’un refroidissement actuel des températures à l’échelle de la planète. La BBC publiait un article sur le sujet en octobre dernier. Selon plusieurs experts, le réchauffement du climat aurait déjà atteint son apogée il y a un certain temps suivant un cycle d’activité solaire maintenant bien connu et que le dernier record de haute température remonte à 1998. Depuis, les températures baissent. Ces scientifiques s’entendent pour dire que le soleil demeure le facteur principal qui influence le climat sur Terre. On sait d’ailleurs que l’activité du soleil (en particulier les taches solaires) est directement responsable des variations de température autour du globe et que les concentrations de dioxyde de carbone n’y jouent qu’un faible rôle. La baisse actuelle des températures s’explique par une réduction de l’activité solaire suite à une diminution en superficie des tâches solaires visibles sur la surface du soleil. Si on ajoute à cela que la totalité de l’activité humaine produit un pourcentage insignifiant du CO2 contenu dans l’atmosphère et que les océans en rejettent des milliers de fois plus, cette théorie perd de plus en plus de plumes.
En résumé, deux visions s’affrontent : la première prédit que les températures vont augmenter considérablement entre 2010 et 2015 (malgré un actuel refroidissement temporaire) à cause de l’activité humaine et que la moitié des prochaines années seront plus chaudes qu’en l’an 1998. La deuxième, à l’inverse, ne parle pas d’un refroidissement temporaire mais de longue durée à cause de l’influence du soleil, et qu’il serait improbable d’atteindre le niveau de 1998 avant au moins 2030 si jamais cela devait arriver.
Plus simple encore : la première interprétation dit que ça se réchauffe de façon catastrophique et que le coupable est l'humanité ; la deuxième interprétation dit que ça se refroidit tranquillement pour un bout de temps encore et que le coupable, c'est le soleil.
Où est le consensus? Quelles sont les preuves indéniables?
Oui, il est vraiment arrivé une chose étrange à cette théorie qui indéniablement fait consensus et la chose est celle-ci : elle n’a jamais été prouvée et elle n’a jamais fait consensus.
Des courriels compromettants ouvrent la boite de Pandore du climat
Selon l’Associated Press, des pirates informatiques auraient infiltré récemment les serveurs de l’East Anglia’s University Climate Research Unit et auraient récupéré un volumineux dossier électronique contenant des documents et des courriels compromettants. L’université reconnait qu’il y a eu intrusion dans leurs serveurs dernièrement. Le dossier a été rendu public sur le web le 22 novembre dernier et a fait le tour du monde en quelques heures. Plus de 1000 courriels échangés entre des scientifiques britanniques et américains durant plus d’une décennie (1997-2009) sont contenu dans ce dossier et plusieurs révèlent une possible collusion parmi eux pour promouvoir (voire imposer) la thèse du réchauffement causé par l'homme et les méthodes utilisées pour museler ceux qui oserait douter du consensus. Le nom du directeur du CRU, Phil Jones, figure à l’entête de plusieurs de ces courriels.
Paul Hudson, correspondant sur le climat de la BBC, a affirmé avoir reçu ce même fameux dossier électronique des semaines avant, soit le 12 octobre dernier. Hudson avait reçu le dossier après avoir publié un article le 9 octobre qui s’intitulait « What happened to global warming? » où il écrivait que les dernières données scientifiques connues pointaient vers un refroidissement des températures. Un des courriels dans le dossier fait référence à l’article en question de façon négative : « il est dommage que ceci provienne de la BBC », est-il écrit. Il est possible de lire les commentaires de Paul Hudson au sujet de ces courriels sur son blog.
Parmi les courriels, certains indiquent qu’il y aurait des manipulations (exécutées par les scientifiques) des données pour « camoufler un déclin » des températures pendant que d’autres messages traitent du refus de publication de certains articles qui vont à l’encontre du consensus établi. Certains échanges montreraient également la volonté des scientifiques du GIEC de ne plus coopérer avec des journaux qui publient des articles qui compromettent la thèse du réchauffement.
Les scientifiques concernés (Phil Jones et Michael Mann entre autres) affirment pour leur défense que les courriels sont mal interprétés et pris hors contexte. Ils confirment toutefois leur authenticité.
Télécharger le dossier en cliquant sur un des liens ci dessous :
http://www.prisonplanet.com/leak/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip
http://88.80.16.63/leak/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip
http://wikileaks.fi/leak/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip
http://wikileaks.nl/leak/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip
http://wikileaks.eu/leak/climactic-research-unit-foi-leaked-data.zip
Le « climategate » : traitement des médias
Pendant que les « sceptiques » du réchauffement global causé par l'homme assurent que l’information découverte permettra de détruire la thèse défendue par Al Gore et ses acolytes, les grands médias ici et à travers le monde ne sont pas du même avis.
Le traitement de la nouvelle est intéressant à observer ici au Québec où l’on tente de diminuer la portée de cet évènement que l’on appelle déjà « climategate ». François Cardinal, une star québécoise du journalisme environnemental, a écrit dans La Presse que les courriels en question ne sont pas vraiment compromettants : « Plutôt inoffensifs pour la plupart, les courriels montrent tout au plus qu'une guerre est en cours entre les sceptiques du climat (qualifiés d'«idiots» dans les courriels) et les scientifiques, qui tentent tous deux de convaincre la population de la justesse de leur position. »
Richard Hétu, du même journal, ose même écrire qu’il s’agit d’une technique douteuse qui ne vise qu’à pointer l’œil du public vers un détail insignifiant et qui ne tient pas compte de l’ensemble du problème. Il cite le blogueur Andrew Sullivan et un article publié dans Le Monde. Sullivan ne mâche pas ses mots, il écrit : « This is not an argument; it’s a technique. It’s a technique to persuade people not to examine all the evidence. ».
Le Devoir, La Presse et canoe.ca ont repris le texte de l’AP qui diminue la portée de la découverte. Étienne Leblanc, chroniqueur de Radio-Canada.ca, a aussi écrit qu’il n’y avait pas là de quoi douter du réchauffement climatique causé par l'activité humaine. Il semble que personne ne veuille aller chercher plus loin et les journalistes font malheureusement preuve d’un professionnalisme douteux.
Il est aussi un peu étrange de voir dans la même édition d’un journal un article qui traite de la supercherie possible de la thèse réchauffement planétaire et un autre qui nous annonce de façon alarmiste que, selon des études scientifiques, la température globale grimpera bientôt de 2 à 6 degrés Celsius si nous ne reduisons pas nos émissions de CO2. Tout cela se passe à deux semaines de Copenhague.
C’est ce qu’on appelle la guerre de l’information.
Des réactions au « climategate »
Le sénateur républicain James Inhofe a demandé une enquête sur la recherche du CRU pour s’assurer que la science du réchauffement n’a pas été concoctée pour paraître comme irréfutable. Inhofe sera présent à Copenhague et promet d’agir symboliquement en solo comme une « escouade de la vérité » pour demander des réponses.
Lord Lawson, ancien chancelier d’Angleterre a aussi demandé une enquête indépendante, parce que la bonne réputation de la science britannique, dit-il, est menacée. « Peut-être y a-t-il une explication simple pour tout ça… mais il y a besoin alors d’une enquête fondamentale indépendante pour obtenir la vérité », exige-t-il.
Tim Ball, un climatologue canadien à la retraite opposé à la thèse du réchauffement, a qualifié la divulgation de ces documents non pas comme la découverte de l’arme d’un crime mais plutôt la découverte d’une bombe atomique : « It’s not a smoking gun, it’s an atomic bomb! » C’est la preuve selon lui de ce qu’il défend depuis des années.
Lord Christopher Monckton qui a mis en garde la population du monde au sujet du prochain traité de Copenhague demande que l’on traine en court ceux qu’il qualifie de criminels : « They are not merely bad scientists - they are crooks. »