"De l’art d’aller se faire voir chez les Grecs
By marcsuivre
La folie spéculative
Lorsqu’en 2001 explosa la bulle spéculative sur les technologies de l’information tout le monde chantait à l’unisson que la vigilance étant de mise on ne laisserait plus se reproduire un tel désastre.
Aussitôt dit, aussitôt oublié et le monde de la finance de s’assoir sur ce principe de précaution élémentaire qui veut qu’on ne construise rien de solide sur du sable. Wall Street et dans son sillage toutes les institutions financières, se lançait à corps perdu dans les délices de la spéculation sur le crédit immobilier des particuliers. Cet aveuglement, largement causé par des politiques publiques laxistes, misant tout sur l’abondance d’un crédit facile, a débouché en 2008 sur la plus grave contraction économique depuis la Grande Dépression. Ce fut la crise des subprimes.
Où en sommes nous depuis dix huit mois ? Nous avons massivement soutenu les banques. De ce fait, nous avons nationalisé la dette privée. Si ce sauvetage avait été conduit par des états raisonnables, soucieux de la bonne tenue à long terme de leurs économies, il n’y aurait pas grand chose à dire. Pour notre malheur, cela fait 35 ans que nos dirigeants se persuadent des vertus de la dette et diffèrent les ajustements nécessaires. Le problème c’est que nos Keynes au petits bras du 21ème siècle succèdent à leurs homologues du 20ème et quatre-vingts ans de Keynésianisme, ça laisse des traces. Ce sont des pays industrialisés perclus de dette publique qui se coltinent en plus celle que leur incurie budgétaire a contribué à créer chez les particuliers." Lire la suite