Françoise Quoirez aimait Proust comme tout le monde, sauf qu'elle l'avait lu. Parce qu'elle savait bien qu'elle ne pourrait jamais égaler son modèle, elle décida de choisir de n'être qu'elle-même, ne gardant de lui que le nom d'une comtesse, et il devint le sien. Ce qui n'était pas si mal : elle avait dix-sept ans. Mais la différence, avec Sagan, c'est qu'elle ne les dépassa jamais, pas plus que Rimbaud un siècle auparavant. Sans doute est-ce pourquoi l'amour eut toujours pour elle une telle importance et la solitude un visage si douloureux. Jusque dans ses livres : des miroirs. Qui veut la connaître, et l'aimer pour ce qu'elle fut vraiment, n'aura donc qu'à les lire ou les relire. C'est ce que nous avons fait après avoir vu ce film de Diane Kurys dont l'unique vertu est de nous le rappeler.
Françoise Quoirez aimait Proust comme tout le monde, sauf qu'elle l'avait lu. Parce qu'elle savait bien qu'elle ne pourrait jamais égaler son modèle, elle décida de choisir de n'être qu'elle-même, ne gardant de lui que le nom d'une comtesse, et il devint le sien. Ce qui n'était pas si mal : elle avait dix-sept ans. Mais la différence, avec Sagan, c'est qu'elle ne les dépassa jamais, pas plus que Rimbaud un siècle auparavant. Sans doute est-ce pourquoi l'amour eut toujours pour elle une telle importance et la solitude un visage si douloureux. Jusque dans ses livres : des miroirs. Qui veut la connaître, et l'aimer pour ce qu'elle fut vraiment, n'aura donc qu'à les lire ou les relire. C'est ce que nous avons fait après avoir vu ce film de Diane Kurys dont l'unique vertu est de nous le rappeler.