La pétulante Luna, et son sourire ingénu, ont tôt fait de ramener un sentiment de zest for life chez le plus sombre broyeur de noir.
On a même cru voir Madame Jacqueline esquisser un semblant de grimace smiley en décapsulant une bouteille de Jupiler.
On sait, t'en as rien à cirer et tu hurles, à juste titre, viens-en au fait, grabataire!
20:40' from Los Angeles: Erinn Williams
Imagine une superbe elfe rousse et élancée, habillée par Laura Ashley, et armée d'une Fender, associée à un jeu d'effect pedals (delay, sound samples, choppper tremolo...) et, tu comprendras pourquoi la gentille Christine, tout en me pinçant, me glissera à l'oreille: 'à nouveau amoureux, vieillard?'.
'Awake in Dreams' sur le Cd 'Digging in the Dirt' .
On ne la voit pas vraiment creuser la saleté, la jolie fée.
Son éveil est feutré, intimiste, doux. Le chant est murmuré et l'apport électronique enchanteur.
Une tendre caresse.
Lord Byron in Italy, pour le second titre:' Oh mio babbino caro' , du Puccini (l'opéra ' Gianni Schicchi')
...O mio babbino caro
Mi piace, è bello, bello...
Epoustouflant de grâce.
Une nouvelle chanson 'I think you see me' , spleen baudelairien avec quelques touches de Modigliani. Bien sûr, on peut associer ce titre à l'époque minimaliste de Cat Power.
Du British folk à la Nick Drake ou Sandy Denny.
Fragile, tendre, avec des relents philosophiques hippie, prônant le Back to Earth.
'Wedding Song' qui clôture le même disque.
Un mariage avec Mother Earth lorsque l'heure sera venue. Des arrangements bucoliques et gracieux, pour ce titre baignant dans un univers féminin, teinté d'atmosphères Georgian England à la Jane Austen.
Délicatesse et profondeur à la fois.
'Oh my love' nouvelle ballade romantique raffinée.
Le pictural 'Winter Trees' sur l'album 'Winter Warmers' , toujours aussi poétique. Une aquarelle de Caspar David Friedrich mise en musique.
'The Fish and the Fairies' a lullaby for peace.
Une berceuse médiévale, un menuet élégant.
Un glockenspiel et quelques samples pour 'The Cat, the Fox and the Crow', rien à voir avec l'Antichrist', souligne-t-elle.
Une précieuse valse, fable Jean de La Fontaine, proche des oeuvrettes de Lonely Drifter Karen.
C'était notre dernière, thanks for listening, Brussels.
Bruxelles ne veut pas quitter Alice in Wonderland et implore: un bis, please!
'Inch by Inch' dernier moment de Begeisterung!
Tous au bar et la Venus, sans raquette, ni biceps Rocky Balboa, de signer ses CD's!
Hoegaerden voor Yves, Jupiler (2) pour Christine et le vieux, Luna, la sucrée: une Kriek!
Hano-ah
A Mons, t'as: Di Rupo, François Pirette, Sainte-Waudru et Hano-ah!
Hano-ah?
Oui, la castafiore Aurore Di Cesare et sa troupe, emmenée par l'arrangeur Renaud Lhoest (violon). Un gars génial qui sévit depuis plus de vingt ans dans le milieu. Il a collaboré avec Venus, Rapsat, Olivia Ruiz, Sharko, Dominique A... et Maurice Chevalier!
Ce soir il y aura, mademoiselle Agathe aux claviers et deux nouveaux, ils ont répété un jour avec nous, Margaret à la harpe ou au violon, et Stéphane au violoncelle.
Un CD tout frais:' At the crack of dawn'.
Je commence seule, suggère la gauche Aurore, prenant place derrière les touches:' My Dear', pour Marcel Proust.
Pendant 4',avec Christine, on se casse la tête à essayer de retrouver où on a déjà entendu cette mélodie.
Godv., putain de bordel, caca... nous voilà, dans la fleur de l'âge, atteint d'Alzheimer et, on n'a rien bu. On tombe d'accord, ça sonne comme du Polnareff . Tu sais que je suis un homme est sorti grand prix du Conservatoire de Paris avant de rencontrer la poupée qui fait non.
Bonne voix, Hano-ah!
'My Child' une berceuse pour les deux bambini de Bambi. Orchestration baroque majestueuse , une voix modèle Andrea Bocelli.
Du classic pop bien habillé.
Bémol, le côté nunuche de la présentation et les lyrics Sandra Kim.
Au suivant, une intro dramatique au cello, un duo de violons, un soundtrack pour Peter Greenaway, signé Michael Nyman.
Quelle culture, Christine, vais t'inscrire chez Nagui!
Baroque, on a dit, donc tu penses à Haendel.
Tiens, celle-ci me rappelle Antony & the Johnsons. Et moi, Kate Bush.
Chut, Christine, Fred va se fâcher.
Le groupe est performant, la fille jouit d'un timbre impressionnant, mais elle ne le maîtrise pas. Un pur sang fou à envoyer au dressage.
'Don't tell me'! Si, si on te le dit!
'In the Sea': quatre mains pianotent, Margaret est venue aider Agathe pour ce requiem Capitaine Nemo.
Mozart est ravi: enfin de la musique de chambre chez moi, en avais ras le bol de ces singeries garage.
'Sister' du Purcell Ducasse rituelle. Un chant sacré sur fond de violons entêtants.
On vous fait une version orchestrée et majestueuse de 'My Dear'.
Pour terminer, si vous êtes d'accord, par un titre Voltaire: 'Les Nuages Noirs'.
Un violoncelle, une voix et quelques cumulonimbus.
..dans la nuit noire, tu souris... je t'embrasse et je cours...
Arrête de rire, Christine, on va se faire jeter!
Un vote à main levée pour voir si je dois continuer à chanter en français...
Christine, où vas-tu?
Un pipi urgent, ket, trop c'est trop!
Jeremy, un British, chanteur à ses heures, a son idée: I think her singing in French is worse than her English work!
Nous, on a voté blanc!